On peut avancer que le monde arabe commence à mettre sur les rails le principe de l'interdépendance entre les économies arabes. Le signe de cette complémentarité est donné par le président du FCE, entrepreneur de son état, qui reconnaît que les investisseurs arabes qui empruntent le chemin de l'Algérie ne sont pas attendus exclusivement sur l'apport des finances, mais sur la technologie dont ils sont porteurs et donc du transfert de celle-ci. La réunion des hommes d'affaires arabes en Algérie est une preuve des potentialités que le monde arabe possède en vue de son développement. Ce choix porté sur l'économie et le co-développement peuvent être interprétés comme des fondements pour la formation d'un ensemble arabe homogène. Chacun des pays arabes maîtrise des domaines constitutifs du développement en complémentarité avec les pays arabes qui maîtrisent d'autres domaines. N'est-ce pas que l'Union européenne a été d'abord, pendant longtemps, "la Communauté économique européenne" avant de passer à un autre stade qui la mènera vers l'unification politique qui a déjà commencé sur le terrain avec son élargissement. Sans certains obstacles qui se dressent sur le chemin des investisseurs, le président le reconnaissant lui-même puisqu'il s'en est exprimé publiquement lors de la visite d'inspection qu'il avait effectuée dans la wilaya d'Alger, bien des investisseurs étrangers auraient transformé "leurs manifestations d'intérêts" en actes concrets. Les contraintes sont connues et le président a déjà adressé des instructions fermes pour la levée des obstacles. Ce congrès sera une occasion pour convaincre les investisseurs arabes que l'environnement algérien sur le plan des mentalités, sur celui de l'économie et sur celui des réformes garantissant la sécurité juridique de leurs investissements leur est totalement favorable. Le problème du foncier qui était réel est entré dans la phase de sa résolution. Le système de fonctionnement des banques, comme tout le monde le sait, est entré dans la phase de ses réformes et celle-ci est assez avancée. Quant à ce qu'on appelle la bureaucratie, les démarches administratives sont allégées et il est visible que nous ne sommes plus dans l'étape où celle-ci était fortement dénoncée. Mais cela ne permet nullement aux autorités administratives un relâchement des efforts au vu des progrès réalisés, mais au contraire, il faut rester constamment à l'écoute des investisseurs.