Par B. Chellali La réponse aux infiltrations tant de la crise mondiale que des conséquences de la mondialisation dans son ensemble réside, aujourd'hui, dans la force et le degré d'évolution de l'Etat. Par un cheminement logique, l'Algérie poursuit son développement qui embrasse tous les secteurs, pénètre dans toutes ses profondeurs toutes les régions du pays. Et c'est à juste raison qu'à chaque exercice budgétaire les lois de finances successives sont réajustées et abordées avec de nouvelles mesures comptables. Celles-ci sont axées sur le principe du développement durable, celui qui répond au mieux aux besoins actuels sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs. Dans cet esprit, aucune ressource ne doit être amoindrie ni négligée dans sa substance, notamment pour imposer l'efficacité économique et la solidarité sociale. Un fondamental d'une politique en continu pour une meilleure prise en compte des dimensions de ce développement de l'économie sociale et solidaire. En outre, il faut mettre en évidence l'intérêt des solutions les plus efficaces pour gagner une économie compétitive. Le programme à moyen terme définissant la politique sectorielle sur la période quinquennal est conçu comme une action immédiate de développement devant s'effectuer sur tous les fronts, d'une manière à coordonner pour ne gaspiller ni forces ni richesses. Une démarche impérative. Il s'agit donc de moduler l'avenir et non de le subir, de déterminer les actions à entreprendre et les moyens nécessaires à leur réalisation. Il s'impose à tous les Algériens. Les principes directeurs de développement, déjà clairement énoncés dans le programme présidentiel, sont axés sur l'agriculture et l'élevage, en même temps que sur le développement des industries fondées sur ces deux sources de revenus : industries produisant des matières premières pour l'agriculture et l'élevage, industries utilisant les produits de l'agriculture comme matière première.