Par B. Chellali Depuis de le début de la crise mondiale , l'Algérie a maintenu l'ensemble de ses options économiques. Le fond est resté le même, la mise en œuvre de tous les programmes de développement se poursuit grâce à l'orientation d'une politique financière prudente. La meilleure preuve en est donnée par le succès du désendettement extérieur et l'accumulation des réserves de change destinées à faire face à tous les aléas de la crise économique et financière mondiale. Dans le même sens, l'initiative privée est toujours encouragée et le libéralisme reste à l'ordre du jour. Si les grands axes économiques et le développement social planifié n'ont pas variés d'une virgule, la relance de l'investissement dans les segments des secteurs public et privé, reste la locomotive à métamorphoser pour suivre forcément le même chemin de la viabilité et de la performance. Dans un tel climat, la réorientation des banques vers le financement des activités de production et de services à contenu technologique est urgente particulièrement dans le cadre de l'ouverture à l'investissement étranger pour autant qu'il contribue efficacement à la production et la création de richesses nationales, ainsi qu'au développement technologique du pays. Cette orientation devra intervenir sur la base d'une nouvelle méthode s'appuyant sur des réalités concrètes. Ce qui implique que toute la population d'investisseurs, d'opérateurs et de partenaires, devra donc être soumise à cet état d'esprit qui devra désormais régner, et qui sera sans aucun doute fondé sur la saine concurrence. Ce qui sous- entend que tout le monde devra partir à armes égales et empreint de moralisation. C'est dans cet esprit nouveau que le gouvernement signifie et explique les termes de l'investissement et de partenariat. Beaucoup de clarifications sont justement nécessaires pour y parvenir. Une nécessité. Cependant, seule une approche prudente et une stratégie réellement libératrice en garantiront le succès.