Les représentants des plus importants pays émetteurs de dioxyde de carbone (CO2) au monde ont lancé à partir d'hier deux jours de discussions sur le réchauffement climatique, avec pour objectif de préparer le crucial sommet de l'ONU à Copenhague en décembre, pour la lutte contre les changements climatiques, a indiqué le ministre britannique à l'Energie et au Réchauffement climatique (DECC), M. Ed Miliband. En effet, le communiqué adressé par M. Ed Miliband a indiqué que “ce jour est le début de la fin de la partie, avec seulement 50 jours avant les discussions finales à Copenhague, nous devons rehausser notre jeu”. Aussi, “c'est la raison pour laquelle le Forum des économies majeures sur l'énergie et le climat (MEF) est une partie essentielle de la forte pression du Royaume-Uni pour obtenir un accord ambitieux”, a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Forum a été lancé, exactement, par le président Américain Barack Obama au mois de mars. Il a été destiné à faciliter la recherche d'une position commune entre les économies les plus polluantes. D'autre part, c'est la cinquième fois que ses membres : Royaume-Uni, France, Italie, Inde, Allemagne, Japon, Etats-Unis, Russie, Brésil, …etc, se réunissent depuis sa création. Plusieurs pays ont également été invités, comme le Lesotho, les Maldives, le Bangladesh, le Costa Rica, l'Ethiopie et l'Algérie, selon un porte-parole du DECC. Leurs discussions a commencé en début d'après-midi d'hier, pour s'achever aujourd'hui. Les principaux thèmes abordés seront, a précisé cette source, le financement de la lutte contre le réchauffement climatique, la gestion forestière et la façon de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre considéré comme le principal responsable du réchauffement climatique dans le monde entier. Ainsi, dans se sens “nous représentons environ 90% des émissions mondiales (de CO2), donc si nous pouvons trouver un chemin pour avancer, et pour réduire certaines différences entre les (17) pays qui détiennent la part du lion de ce problème, alors cela pourrait faciliter les discussions des Nations unies”, a expliqué Ed Miliband sur la chaîne de télévision BBC. En outre, il faut noter que tous les mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale face à cette crise écologique et sociale, car le réchauffement climatique met en danger les moyens d'existence et les vies de milliards d'êtres humains, et menace d'extinction des millions d'espèces. D'ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysans et de façon générale, les plus défavorisés. Nassim I.