Sous le thème «Les échanges de données informatisées (EDI) comme moyen de facilitation des échanges internationaux et de réduction des coûts», la dixième journée d'information s'est tenue, hier, au siège de l'Algex (Agence nationale de promotion des exportations). Animé par Kamel Khelifa, expert et consultant en communication, transports internationaux et logistique, le séminaire a surtout mis l'accent sur le retard accusé par l'Algérie dans le domaine des EDI. En effet, selon le conférencier «nous sommes encore à la gestion papier, ce qui alourdit les contraintes bureaucratiques». De ce fait, il considère que non seulement l'intervention de l'homme dans la communication des informations peut être «négative» par la falsification et le trafique comme résultat, mais aussi elle engendre des coûts qu'on pourrait éviter avec les EDI. Dans ce sens, il s'explique en montrant les bienfaits et les avantages des opérations d'échange informatisées qui, d'après lui, restent le «langage international où tout le monde se comprend, et reçoit l'information sans toutefois se déplacer ». Il ajoute que seul ce moyen peut garantir autant d'informations en même temps et en temps réel. Ainsi, on peut gérer des stocks et des systèmes de transport à distance, avec une communication et des moyens moins coûteux. Aussi, ces flux d'informations permettent de prévoir la circulation des marchandises et d'éviter la saturation, car «investir dans l'organisation, c'est économiser de l'argent» note M. Khelifa. Revenant sur le cas de l'Algérie dans ce domaine, il signale que les moyens technologiques sont là et il ne reste qu'à les organiser et les utiliser économiquement. Il continue pour déclarer qu'«il faut installer les EDI au plus vite, surtout que c'est inévitable pour rester en compétition». Vers la fin, le conférencier a répondu aux questions de quelques intervenants, et a écouté leurs éclaircissements, tels un banquier qui a noté des projets dans le domaine, et l'utilisation prochaine des EDI dans les prélèvements bancaires et le virements des salaires. Nassim T.