Après le succès des 5 premières éditions parrainées par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme et le ministère des Travaux publics, la 6e édition des journées sur les technologies du béton a eu lieu, hier, à l'hôtel Hilton d'Alger. En effet, selon les dires de M. Ayman Anis, président de la Compagnie algérienne du ciment, qui a été représenté lors du séminaire par M. Bakir responsable au sein de cette société «ce Séminaire est avant tout une rencontre annuelle et un espace de prospective et de dialogue entre chercheurs, technologues et utilisateurs. D'une manière générale, il est une opportunité de partage de savoir-faire entre les différentes parties prenantes dans l'acte de bâtir». Il a ajouté également, «nous nous réjouissons de la consistance des sujets traités qui relancent les débats sur des questions pointues inhérentes à la concrétisation de la notion de qualité dans le domaine du BTPH et à l'aspect environnemental». Par ailleurs, Mme Ait Mesbah, directrice de la recherche et de la construction au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, a affirmé que «le béton joue depuis des années un très grand rôle dans le développement de l'économie nationale et l'accompagnement des grands projets d'infrastructure que le gouvernement algérien a inscrits dans son plan quinquennal». Certes, «suite au lancement de la réalisation d'un million de logements ainsi que d'importants projets, il est à remarquer qu'il existe une forte demande sur ce produit. Ainsi, il est quasiment indispensable de fournir plus de volume et de respecter la qualité de cette matière dans la construction. Car, un ouvrage ou projet immobilier est une alchimie exigeante et fait appel à de nombreux paramètres : harmonie, confort, durabilité et une bonne résistance aux effets naturels», a-t-elle ajouté. Pour sa part, M. Lahmar, responsable au ministère des Travaux publics, a indiqué que «le ciment est un matériau qui est côtoyé quotidiennement dans nos travaux de réalisation, même il est la deuxième source utilisé après l'eau». Il a ajouté que «vu l'ampleur et l'importance des réalisations attendues pour le prochain quinquennal, mon département cherche toujours à s'imprégner des techniques modernes utilisées pour le développement de l'industrie du ciment». Par ailleurs, après que l'ensemble des chercheurs, scientifiques, spécialistes, utilisateurs ont exposé leur technique dans le domaine du béton, M. Sadate Hocine, directeur commercial de la ACC (compagnie algérienne du ciment), a déclaré qu'«aujourd'hui, avec une augmentation de la production du ciment d' un million et demis , nous sommes en mesure de répondre à la demande de nos clients en ciments, et notre objectif est d'offrir une gamme de produits novateurs et continuellement renouvelée tout en respectant les critères de performances et de qualité». Or, «vu que le besoin de cette matière est constamment en augmentation et que la production nationale n'arrive pas à répondre aux besoins de tous les chantiers en cours, le gouvernement a été contraint d'importer une moyenne d'un million de tonnes de ciment», a-t-il affirmé. Il a ajouté qu'«en 2010, il y'aura le même déficit sur le ciment, cela est dû essentiellement à la vétusté de quelques cimenteries». D'autre part, ce même responsable a indiqué qu'«en 2008, la production de ciment ACC a atteint 5,5 million de tonnes, à cela s'ajoute une capacité supplémentaire de 1,5 million de tonnes. La production globale des cimenteries publiques a atteint 11 millions de tonnes. Aussi, grâce à l'importation d'un million de tonnes, la quantité totale de ciment disponible sur le marché actuellement est de 19 millions de tonnes». Nassim I.