hommage a été rendu dimanche au siège du Conseil de la Nation, au défunt Bachir Boumaza, ancien président de cette institution, peu avant son inhumation au cimetière d'El Alia (Alger). Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le prési- dent de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaih, ainsi que de membres du gouvernement ont rendu un dernier hommage à feu Boumaza, décédé vendredi à l'âge de 82 ans, dont la dépouille était exposée au niveau du hall du Conseil de la nation. L'ancien président du Conseil de la nation a été inhumé hier au cimetière d'El-Alia (Alger). L'enterrement a eu lieu en présence du président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, du pré- sident de l'Assemblée populaire natio- nale, M. Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, ainsi que de membres du gouvernement. Des per- sonnalités nationales politiques et histori- ques, des membres de la famille et amis du défunt ainsi qu'une foule nombreuse, étaient également présentes à l'enterre- ment. Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Cherif Abbas, a affirmé que le défunt Bachir Boumaza restera un modèle de militantisme et de sacrifice dans l'histoire. "L'histoire retiendra que Bachir Boumaza était un modèle de militantisme et de sacrifice pour la patrie. Il était un modèle de fidélité, d'attache- ment et de défense du pays", a témoigné M. Abbas dans une oraison funèbre pro- noncée avant l'inhumation de ce militant de la cause nationale, décédé vendredi en Suisse à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie. "Toi Si El-Bachir, tu resteras à jamais un exemple à suivre en matière de militantisme. Tu étais un brave militant et combattant (pour libérer le pays du joug colonial) et un parfait intellectuel car ton parcours a été riche en actions politique, militante et culturelle", a relevé le ministre. Il a ajouté que le défunt Boumaza a fait siens, les mal- heurs de ses compatriotes, des peuples arabes et musulmans et de tous ceux qui plaidaient et luttaient pour la paix dans le monde, et il en a fait sa raison d'être. "Le combat de Boumaza ne s'est pas limité aux frontières de l'Algérie, car après l'in- dépendance il s'est engagé dans la défense des causes justes et des valeurs humaines", a souligné M. Abbas préci- sant que "ses fermes positions envers l'agression occidentale contre l'Irak et la question palestinienne témoignent d'une partie des ses positions humanitaires et militantes". Il a également rappelé des qualités du défunt Boumaza alors qu'il était président du Conseil de la nation où il a démontré encore une fois ses "hautes compétences" dans la gestion des institu- tions de l'Etat. Le secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargé de la Communication, M. Azzeddine Mihoubi, a indiqué que "la culture de M. Boumaza était une culture suprême" du fait que l'intérêt qu'il accordait à la culture équivalait l'intérêt qu'il portait à la politi- que. Pour sa part l'ancien ministre au GPRA, M. Abdelhamid Mehri, a relevé que le défunt était "un militant de la pre- mière heure dans le mouvement national qui s'est consacré à la libération des pays et à la défense des causes justes à leur tête la cause palestinienne". R.N