Le ministère des Transports semble déterminé à mettre à l'arrêt les véhicules vétustes, considérés comme une des causes des accidents de la circulation. Les dernières mesures prises dans ce sens notamment le contrôle technique des véhicules, ont permis d'assainir le parc automobile. Selon le directeur général de l'Etablissement national de contrôle technique (Enacta), Abdellah Leghreieb, qui a établi un bilan depuis le lancement de l'opération en 2003, quelque " 200 000 véhicules ont été retirés de la circulation au niveau national ". Le motif, selon le Dg de l'Enacta, est dû au degré de " dangerosité de ces voitures car ne répondant pas aux prescriptions techniques et réglementaires en vigueur ", a-t-il expliqué sur les ondes de la radio chaîne III. Les autres contrôles ont permis de mettre à l'arrêt provisoirement " 400 000 véhicules dont les propriétaires ont été destinataires d'un sursis pour procéder aux réparations nécessaires ". Au total, " 10 000 000 de véhicules ont été contrôlés depuis 2003 ". Un travail confié aux " 234 agences de contrôle en activité en majorité privées sur tout le territoire national qui en compte 314 agréées par le ministère des Transports". Leur nombre, fait-il remarquer, est appelé à augmenter durant les prochains mois, puisqu' une centaine d'agences ouvriront leurs portes mais seulement pour celles "répondant au cahier des charges mis en place par la tutelle ". Concernant le retrait des véhicules de 30 ans d'âge, le projet annoncé récemment par le ministère, est toujours au " stade de la réflexion " au niveau du département de Amar Tou. Son application nécessite au préalable d'associer " toutes les parties aux discussions ", a souligné le Dg de l'Enacta qui a concédé tout de même que la disposition sera mise en œuvre "très prochainement ". Mais, le point noir de ces agences, est que les patrons de certaines d'entre elles ont délivré des " PV de complaisance aux propriétaires de véhicules violant ainsi la réglementation en vigueur ". L'Enacta n'a pas tardé à sévir en retirant l'agrément à " 5 agences alors que d'autres dossiers sont à l'étude ", a affirmé Abdellah Leghreieb qui précisera également que " 20 agents ont été radiés de la profession". Abdelghani M