Le prochain quinquennat est placé sous le signe de la relance de l'investissement productif. D'ailleurs la loi de finances pour 2010 qui marque le lancement du nouveau plan de développement quinquennal (2009-2014) entérine les mesures prises par le gouvernement afin de baisser la pression fiscale dans l'objectif de favoriser l'investissement.Dans ce sens, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a indiqué, hier, à l'ouverture de la conférence nationale des cadres de l'administration fiscale, que la loi de finances pour 2010, qui constitue l'année de démarrage d'un second programme quinquennal d'investissements publics, a pour principales mesures fiscales la simplification et l'harmonisation du système fiscal, et la poursuite de la baisse de la pression fiscale sur les revenus. Présidant la rencontre tenue à Alger sous le thème de la "modernisation de l'administration fiscale : les prochaines étapes", M. Karim Djoudi a souligné que le thème de cette conférence correspond aux grands axes retenus dans le programme du secteur des finances conformément au programme de son Excellence monsieur le président de la République. Il a indiqué que parmi les actions retenues dans le programme du secteur des finances et consacré à l'administration fiscale, il est recommandé la poursuite de la modernisation tant du point de vue de son assise et réglementaire que de ses mécanismes, de ses effectifs et de ses moyens. L'amélioration de la qualité des prestations sera ainsi approfondie au bénéfice des usagers, y compris des entreprises. Il faut noter que la conférence nationale des cadres est un regroupement annuel que l'administration fiscale organise sur deux jours et réunit à cette occasion les cadres dirigeants de l'administration centrale et ceux des services opérationnels. Sur la base d'un programme de travail pré établi, il sera procédé à l'évaluation des résultats des activités de l'ensemble des services extérieurs au titre de l'année. Cette évaluation est, en fait, le couronnement des évaluations périodiques annuelles et multiformes que fait la DGI tout au long de l'année sur la base des programmes d'action et des résultats réalisés en rapport avec les objectifs assignés et les moyens alloués. Les activités ainsi évaluées portent aussi bien sur les missions techniques des services de base que sur les missions de soutien sur la base, notamment, des résultats du dispositif d'évaluation des performances installé à cet effet. Il sera procédé, à cette occasion, à la présentation de communications en plénière ainsi qu'à l'organisation d'ateliers autour de thèmes choisis en relation avec les préoccupations de la direction générale des impôts durant cette phase cruciale de mise en œuvre du programme de modernisation. Ce travail thématique offrira à la DGI la possibilité d'impulser la réflexion autour des sujets majeurs devant contribuer ou accompagner les réformes en cours. Le résultat de ce travail permettra à l'administration fiscale d'élaborer à brève échéance un plan d'action spécifique de soutien aux réformes. Le plan d'action vise à moderniser l'administration fiscale en la dotant d'une organisation et de procédure inspirées des meilleures pratiques internationales et de moyens de services plus adaptés (infrastructures, équipements, formation). Cette nécessité d'adaptation et donc de modernisation s'inscrit dans le cadre d'une démarche de changement fondé sur un diagnostic de l'existant et un plan d'action à court et moyen termes en vue de consolider les acquis et surmonter les obstacles. A noter que cette conférence a été rehaussée par la présence du ministre de la PME et de l'Artisanat, du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, du ministre du Commerce et du gouverneur de la Banque d'Algérie. Isma B.