Les Corses persistent. Ils veulent être raccordés au Galsi Gazoduc devant relier l'Algérie à l'Italie. Ainsi, le président UMP du Conseil exécutif de Corse, Ange Santini, considère le raccordement de la Corse au gazoduc reliant l'Algérie à l'Italie (Galsi) comme un "projet industriel essentiel, à la hauteur des enjeux de ce siècle". "Le Galsi est un projet industriel essentiel, à la hauteur des enjeux de ce siècle (qui) contribuera (...) à faire de notre île une région résolument tournée vers le développement durable", a écrit M. Santini sur son blog. "Il apparaît comme l'unique occasion de raccorder la Corse au réseau européen de gaz naturel", ajoute-t-il. Un arrêté du 15 décembre 2009 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d'électricité, publié au Journal officiel du 10 janvier 2010, prévoit que "pour la Corse, les nouvelles centrales thermiques fonctionnent au gaz naturel, dès lors que le raccordement de la Corse au gazoduc Algérie-Italie via la Sardaigne (Galsi) est réalisé". L'Algérie et l'Italie ont signé un accord en novembre 2007 sur la construction d'un gazoduc reliant les deux pays. Le Galsi permettra à l'Algérie d'exporter 8 milliards de m3 de gaz par an vers l'Italie via la Sardaigne. Le projet définitif devrait être approuvé en 2010 et la mise en service est prévue en 2014, avec deux ans de retard suite à une modification du parcours. Le projet définitif devrait être approuvé en 2010 avant le démarrage des travaux. Le consortium Galsi est composé notamment de Sonatrach et des groupes italiens Edison et Enel. L'investissement prévu pour ce projet est de 3 milliards d'euros. L'entrée en service du Galsi va permettre à l'Algérie d'exporter 8 milliards de m3 de gaz par an vers l'Italie. Cette annonce intervient quinze jours après celle concernant le retard dans le projet Medgaz. Le lancement commercial du gazoduc algéro-espagnol a été en effet repoussé au mois de juin 2010, a indiqué le 9 novembre un porte-parole du consortium Medgaz. Initialement, la mise en service du gazoduc algéro-espagnol était prévue pour le début de l'année 2010, selon les prévisions des entreprises membres du consortium Medgaz. Il faut savoir que le projet est inscrit dans la liste des projets d'intérêts prioritaires par la Commission européenne. Il permettra également à l'Algérie d'augmenter ses exportations de gaz vers l'Europe.