Banque de l'immobilier, la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance est bien décidée à prendre une part active dans le financement du logement. C'est dans ce sens que la Cnep Banque a réduit le taux d'intérêt débiteur applicable aux crédits hypothécaires accordés aux clients non épargnants, passant à 6,5% l'an contre 7% auparavant (baisse d'un demi-point). Un communiqué de la banque, publié mercredi, indique qu'"à partir du 17 janvier 2010, le taux d'intérêt débiteur applicable aux crédits hypothécaires accordés aux clients non épargnants est fixé à 6,50%". La Cnep rappelle, par ailleurs, que les taux d'intérêts applicables accordé aux épargnants sont respectivement de 5,75% par an pour les détenteurs de livrets d'épargne logement (Lel), et de 6,25% pour les clients possédant le livret d'épargne populaire (LEP). La qualité d'épargnant est acquise lorsque le client est titulaire d'un Livret LEL ou d'un Livret LEP ouvert depuis au moins une année, et avoir capitalisé au moins 2.000 DA d'intérêts, en vertu des mesures d'allégement d'octroi de crédit prises par cette banque publique en mars 2009. Auparavant, cet établissement bancaire exigeait du postulant au crédit immobilier d'être épargnant depuis au moins trois années et avoir accumulé 5.000 DA d'intérêts au moins. Notons que le P-DG de la banque a annoncé récemment que la Cnep devrait consacrer pas moins de 400 milliards de dinars pour les crédits aux entrepreneurs. Il est utile de relever que l'ensemble des banques ont déjà alloué des crédits aux entrepreneurs à hauteur de 150 milliards de dinars dans le cadre du logement promotionnel et 200 milliards des crédits aux particuliers. Des sommes importantes qui ont évolué entre 10 et 15% ces dernières années en fonction des banques. Pour rappel, le crédit immobilier à des taux bonifiés entrera en vigueur durant le premier trimestre 2010. Les textes d'application sont au stade final au niveau de ce département qui travaille depuis des mois pour leur élaboration. Les textes définiront également le seuil du crédit que les banques accorderont aux futurs acquéreurs. Ainsi, selon une source proche du dossier, l'on s'acheminerait vers un montant du crédit se situant entre 4 millions et 7 millions de dinars. Le taux d'intérêt, quant à lui, est déjà fixé entre 1% et 3%. Mais l'éligibilité aux crédits à des taux bonifiés, doit passer par la satisfaction d'un certain nombre de critères dont le plus important est le salaire sur la base duquel sera définit le crédit.