Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réaffirmé jeudi à Alger la détermination du gouvernement à poursuivre son action visant la consécration de la e-administration (administration électronique), pour assurer davantage d'efficience notamment dans l'action administrative. En réponse à la question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN), sur l'évaluation du processus de réforme de l'administration publique, qui est lue par le ministre chargé des relations avec le parlement, Mahmoud Khedri, qui a passé en revue les raisons ayant motivé le gouvernement pour l'élaboration de ce texte juridique. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a insisté sur la nécessité de poursuivre ce processus, à travers des mesures visant non seulement l'adaptation du dispositif juridique et réglementaire dans le domaine administratif mais aussi son amélioration. D'autant plus, a-t-il estimé que ce processus repose essentiellement sur les collectivités locales, et cela dans le but de promouvoir la démocratie locale et la mise en œuvre effective de la décentralisation, dans le cadre d'un contrôle rigoureux de la gestion. Il a également rappelé l'amorce de l'examen des nouvelles lois, tout en précisant le contenu des codes de la wilaya et de la commune ainsi que la réforme de la fiscalité locale et autres, et en soulignant que cette opération sera finalisée en 2010. Poursuivant son propos, Mr Ahmed Ouyahia a évoqué les mesures prises, en vue d'alléger les documents exigés pour la constitution des dossiers d'immatriculation de véhicules, du permis de conduire, de la carte grise et du passeport, insistant sur l'importance de ces documents officiels qui nécessitent un contrôle rigoureux pour s'assurer de leur véracité ainsi que de leur authenticité. Sur la base de ce programme, des opérations d'envergure ont été engagées en vue de moderniser l'administration et garantir davantage de transparence dans la gestion administrative, et ce grâce à la création d'un réseau informatique national à haut débit ainsi qu'aux efforts de modernisation de l'état civil, à travers la révision du code de l'état civil. Il s'agit également de la mise en place d'un système fusionné et efficient de l'identité nationale, à travers l'institution du passeport biométrique et la création progressive d'un registre national de la population. On relève aussi les projets de fichiers nationaux inscrits dans le même objectif, notamment de la carte grise, du permis de conduire ainsi que du dispositif légal du code de la route. En outre, Mr Ahmed Ouyahia, a affirmé que la modernisation des documents suscités peut contribuer à la réalisation de plusieurs objectifs dont le développement de l'action de l'Etat dans tous les secteurs, avec davantage de transparence dans la gestion administrative, à travers un système homogène, outre la garantie d'une répartition sécurisée des recettes et la rationalisation des dépenses. Toutes ces actions vont renforcer la sécurisation et la préservation des documents contre la falsification. D'autant plus, que ce processus est relatif aux règles particulières sur la prévention de lutte contre le crime, l'émigration clandestine et le terrorisme ; comme il assure le contrôle de l'échange des informations ainsi que leur sécurisation sur les réseaux Internet et Intranet.