Après plusieurs semaines de grève, les étudiants de l'Institut Supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audio-visuel (ISMAS) de Bordj El Kiffan ont suspendu leur dérayage. Entamé le 05 janvier dernier, cette protestation fut mené contre le mépris de l'administration qui aurait selon les étudiants privé la famille estudiantine de leur espace pédagogique au profit d'autres personnes extérieures à l'institut. Ce mouvement avait débuté juste après l'organisation par le ballet national d'un concours pour le recrutement de 20 candidats. Selon ces étudiants, les lieux pédagogiques ont été "squattés" sans les prévenir et l'administration a laissé faire. Quelques jours après, le ministère de la Culture avait envoyé une inspection sur place et ce même ministère a décidé de limoger Brahim Noual, son directeur qui fut remplacé par Salem Kasdi, qui occupait le poste de directeur des études au même ministère. Selon lui, beaucoup d'efforts ont été consentis par son administration pour un retour au calme et "sommes en contact permanent avec nos étudiants. " dira t-il. Une commission d'experts se chargera selon toujours ce nouveau responsable de l'étude des revendications des étudiants de cet établissement, connu, pour ses grèves répétées. Pour Salem Kasdi, le " squatte " des espace de l'ISMAS par des étrangers est dû principalement à l'exiguïté de l'endroit et le manque d'espace adapté à chaque spécialité. Difficile de régler ce problème si ce n'est par l'agrandissement ou alors la construction d'un autre espace approprié. Dans ce sens, et selon toujours Salem Kasdi, le ministère de la Culture est en train de réfléchir à une solution définitive. Un seul acquis pour les étudiants, le ministère vient de mettre à leur disposition et comme promis, le théâtre d'essai opérationnel déjà. D'autres mesures seront au fur et à mesure installées pour renforcer et l'efficacité de la formation et les lieux d'apprentissage. Dorénavant, la direction aura un interlocuteur qui serait un bureau des étudiants élus par l'assemblée générale de la famille estudiantine. Kasdi fait savoir que la nouvelle direction générale devra mettre en application une politique apte à ramener un nouveau souffle à cette institution, par la voie de la formation et le dialogue. Côté étudiants, le ton est baissé et l'espoir est revenu. Ceux-ci ont regagné leurs classes en restant très attentifs aux développements et à la prise en charge de leurs revendications.