L'Algérie est perçue comme exemple de développement par nos frères africains, notamment en matière de santé et, aussi, dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). En fait, l'Algérie vient d'être sollicitée par de nombreux pays africains, qui semblent être intéressés par son expérience dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. C'est ce qu 'a affirmé, dimanche dernier, à Addis-Abeba, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. "Nous avons été contactés par plusieurs pays africains qui se sont montrés très intéressés par notre expérience, notamment dans le domaine des télécommunications et de l'image satellitaire", a déclaré à la presse M. Bessalah en marge du débat général sur les TIC, thème du 14e sommet de l'UA. Cependant, un autre secteur et pas des moindres, celui de la santé qui vient d'être lui aussi sollicité ; et cette demande vient de Djibouti, via son ministre de la Santé, Abdallah Abdiallah Miguel, qui a formulé le souhait de voir l'Algérie apporter son soutien à son pays en matière de formation de ressources humaines dans le domaine de la santé. En effet, lors d'une réunion des experts de la santé des deux pays, organisée à Alger, coprésidée par le ministre djiboutien de la Santé et son homologue algérien M. Barkat, le ministre djiboutien a affirmé que son pays "compte sur l'aide de l'Algérie en matière de formation des cadres de la santé et des paramédicaux". "Nous attendons de l'Algérie qui a de l'expérience dans ce domaine de former nos étudiants et de nous orienter pour relancer notre système de santé", a-t-il ajouté. Rappelant que l'Algérie n'a pas brillé lors de ses classements sur le plan international dans différents domaines à l'image de son dernier classement à la 64e place mondiale de l'Index 2009 de la compétitivité du secteur des technologies de l'information (2009 IT Industry Competitiveness Index). Ce classement a été effectué pour de 66 pays. L'Algérie n'a devancé que le Nigeria (65e) et l'Iran (66e). Six facteurs jouent le rôle indispensable pour tout développement du secteur des TIC, selon l'Economist Intelligence Unit : il s'agit, entre autres et avant tout, d'infrastructures technologiques de haut niveau, d'une législation favorable au développement du secteur, d'une liberté d'initiative avec une disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée dans le secteur. Malgré un tableau qui est loin d'être reluisant dans tous les domaines de développement, l'Algérie a su attirer le regard des pays africains qui souhaitent, cependant, bénéficier de l'expérience algérienne qui reste néanmoins respectable sur le plan continental.