Une rencontre-débat a été organisée, hier, au centre de presse d' El Moudjahid afin de porter des témoignages sur les progrès accomplis en matière de relations entre la banque et la PME dont la promotion va dans le sens des engagements pris par l'Etat. Ces engagements ont consisté, en premier lieu, à la création d'une caisse de garantie des crédits d'investissements afin de faciliter l'obtention de crédit pour les PME. Cette institution (CGCI) a été créée en 2004 et le démarrage de son produit sur le marché a été au courant de 2007, son rôle majeur est le développement de la croissance économique par le développement des PME, la résorption du chômage, qui constitue l'ennemi numéro un de tous les Etats, et la préservation des emplois existants. Pour ce faire, cette caisse de garantie (CGCI), soutient les PME et les prend en charge de façon rapide pour toute opération de crédit. Ainsi, l'année 2008 peut être considérée comme l'année de l'aboutissement de tous ces efforts déployés auparavant par les organes de gestion et le personnel de la Caisse. Pour l'année 2009, on observe une amélioration qui n'a pas manqué, à l'évidence, de nourrir un plus grand flux d'activités comparativement à l'année 2008. Ainsi, le portefeuille ''garanties'' a enregistré une croissance sensible, passant, en termes de flux, de 186 dossiers garanties octroyées au cours de l'année 2008 à 266 dossiers garanties octroyées durant toute l'année 2009. Mais l'objectif ciblé par le dispositif de garantie est d'atteindre 500 à 600 dossiers pour une valeur de 20 milliards de dinars par an. Selon le directeur général de la CGCI, M. Daoudi. " La croissance des PME se résume par trois sources, à savoir : l'autofinancement, le marché financier, et le crédit bancaire ". Mais pour obtenir le crédit bancaire, il faudra bien sûr une garantie financière de la PME. " Car il n'y a pas de crédit sans garantie, et il n'y a pas de développement sans crédit bancaire", a affirmé M. Daoudi. Aussi, pour le banquier ,la meilleure garantie c'est la capacité de rendement des PME (capacité financière et capacité de gérance et d'encadrement). L'institution de partage des risques est disponible, la CGCI pmi dont l'Etat l'a financée à hauteur de 250 millions de dinars, garantie le crédit emprunté par les banques (nationales ou privées) jusqu'à 80% de la somme, en cas de faillite d'une des PMI. Par ailleurs, M. Heunissi, directeur par intérim de l'AGAR (Fonds de garantie des crédits aux PME),a déclaré que " cette institution qui a été créée depuis l'an 2000, vient en aide au PME, génératrices d'emplois, son rôle principal est d'accompagner et soutenir les PME pour solliciter leur garantie auprès des banques à hauteur de 50 millions de dinars et pour une couverture en cas de séisme qui atteint les 80%". Pour sa part, M. Okbi , directeur général de la Cajex , a évoqué le rôle de cette dernière, qui est une compagnie d'assurance, spécialisée dans l'assurance crédit et l'accompagnement et le soutien des PME, à travers les 5 banques publiques et les 5 compagnies d'assurances.