La diplomatie algérienne présente sans conteste à l'échelle régionale, continentale et internationale, est dans les notes et les agendas de presque tous les acteurs de la coopération internationale. C'est là, le fruit de la décrispation et du dégel des relations avec les Etats influents dans le monde. Depuis 1999, la diplomatie algérienne s'est attelée au rétablissement progressif des rapports de confiance et de coopération féconde avec le monde extérieur. Désormais, le retour de l'Algérie sur la scène internationale, après les difficultés traversées durant la décennie noire, a été une priorité de l'action du président Bouteflika. L'embargo qui a duré plus d'une décennie a été brisé. Désormais, le retour de l'Algérie sur la scène internationale n'est plus une illusion, mais un fait réel accompli grâce à des initiatives résolues, conduites par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Le ballet diplomatique qu'enregistre Alger depuis quelques semaines, fait foi de la place qu'occupe l'Algérie sur le plan international tant au niveau politique qu'économique. Ainsi, comme le soulignent sans complaisance certains observateurs étrangers “le président Abdelaziz Bouteflika a permis, depuis son intronisation à la tête de l'Etat algérien, à l'Algérie de retrouver la place qui est sienne en tant qu'Etat incontournable dans la région de par son poids important aux plans humain, politique et pétrolier. Donc, il n'est plus question pour le pays d'être en retrait avec un rôle important en Afrique ; l'Algérie avec le Nigeria et l'Afrique du Sud, est l'un des pays fondateurs du Nepad, dont un sommet s'est tenu le 23 novembre2004 à Alger. L'insertion de l'Algérie dans son environnement régional progresse avec l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2005, de l'accord d'association avec l'Union européenne. Comme souligné à plusieurs occasions par le président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie s'inscrit désormais dans la recherche d'une intégration de plein pied dans le jeu international et à jouer la carte de la mondialisation. Une politique qui passe par l'adhésion à l'OMC. Une perspective qui fait de l'Algérie un grand chantier à travers la mise en place de réformes structurelles devant aboutir à la relance plus grande de l'activité privée et de la diversification de l'économie algérienne dans un cadre international ouvert. Il s'agit de prime abord de la restructuration du secteur public, la relance des privatisations, la réforme du secteur bancaire, l'amélioration de l'environnement des affaires afin de développer dans l'immédiat le secteur privé. Vue d'Alger, la mondialisation passe et le miracle de l'économie algérienne est en train de se concrétiser. A cet égard, le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, a, mercredi dernier, à l'occasion du déjeuner offert en l'honneur du président du Conseil de la République d'Italie, Romano Prodi, souligné que l'Algérie a engagé de vastes et profondes réformes dont aujourd'hui, elle commence à cueillir les fruits. Selon le chef de l'Etat, la stabilité du pays a permis d'approfondir les réformes économiques structurelles et de parvenir à des résultats qui augurent d'un avenir prometteur. Ainsi, sur le plan macroéconomique, l'Algérie affiche, depuis sept ans, des indicateurs satisfaisants. “Elle est parvenue à une maîtrise réelle de l'inflation qui, ces six dernières années n'a jamais dépassé 3%. Sa dette extérieure qui, pendant des décennies, avait hypothéqué complètement son développement, ne constitue plus un véritable fardeau, et avec l'aide de ses amis, elle a même pu procéder au remboursement anticipé de la quasi-totalité des créances des membres du club de Paris et de Londres, parmi lesquels l'Italie qui a fait preuve, en l'occurrence d'une réceptivité totale à la démarche algérienne”, a mis en exergue le chef de l'Etat. Il rappellera que les réserves de changes se situent, présentement, autour de 70 milliards de dollars, soit une couverture de plus de trois années d'importation. En 2005, l'économie algérienne a enregistré un taux de croissance de plus de 5% après avoir culminé à 6,8% en 2003, ce qui selon le président “nous place en tête de tous les Etats du Bassin méditerranéen”. Ces résultats sont, certes, en partie dus aux cours élevés du pétrole, mais ils sont surtout le produit des réformes engagées et du plan de relance économique lancé en 2000. Une politique de renouveau qui semble tout à fait répondre à la conjoncture économique avec une croissance globale, l'augmentation du PIB, l'amélioration régulière du revenu par habitant, la progression des investissements, l'augmentation spectaculaire du budget de l'Etat et l'assurance davantage de l'autosuffisance alimentaire. Cette réussite qui fait pâlir beaucoup d'Etats. “De ce fait, des secteurs aussi importants que l'agriculture ou la construction ont enregistré des taux de croissance à deux chiffres, performances que nous n'avions pas connues depuis des lustres. Ce succès nous a conduit à lancer, dès 2005, un nouveau plan de soutien à la croissance. A ce plan, doté d'un financement s'élevant à 55 milliards de dollars sur cinq années, sont venus s'ajouter un plan spécial pour le Sud et un plan spécial pour les Hauts-Plateaux portant la dotation globale à près de 100 milliards de dollars US”, a souligné le président de la République en direction de son hôte italien, M. Romano Prodi, ajoutant plus loin : “Après avoir été boudée des décennies durant par les investisseurs, l'Algérie est devenue depuis 2003, le deuxième pays africain après l'Afrique du Sud, en termes de volume des investissements directs étrangers”.