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La nation arc-en-ciel
L'Afrique du Sud
Publié dans Le Maghreb le 22 - 03 - 2007

Il faut savoir d'abord que L'Afrique du Sud est l'un des pays les plus opulents du continent africain.
Son évolution aussi bien économique que social, est très différente de celle des autres pays africains, et cela pour deux raisons essentielles : elle a reçu une émigration européenne plus importante que les autres et elle recèle des richesses minières qui l'ont rendue très importante pour les Occidentaux, particulièrement durant la guerre froide. La première raison a fait d'elle une nation aux phénotypes très variés. Elle a les plus grandes populations dite " colorées ", blanches et indiennes de l'Afrique. Le pays est la première puissance économique du continent africain.
L'économie de l'Afrique du Sud est une des plus développées du continent et profite d'infrastructures modernes couvrant tout le pays. L'Afrique du Sud est parfois appelée "nation arc-en-ciel ", notion inventée par l'archevêque Desmond Tutu et sur laquelle Nelson Mandela a beaucoup élaboré. Il s'agit de mettre en contraste la diversité de la nouvelle nation sud-africaine, par rapport à l'idéologie séparationniste de l'Apartheid. Selon l'indicateur du développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l'Afrique du Sud a reculé de 35 places dans leur classement entre 1990 et 2005, constatant l'appauvrissement général de la population. Cette régression serait principalement due à la mise en place récente d'études fiables et plus représentatives (anciennement la politique d'apartheid tendait à occulter la condition des Africains), mais serait aussi due aux ravages causés par la pandémie du sida. La minorité blanche, mal à l'aise à cause de la fin de l'apartheid, de la pandémie du Sida, de la criminalité et des évènements au Zimbabwe et en Cote d'ivoire, émigre massivement en Australie ou en Nouvelle-Zélande. De nombreux africains immigrent en Afrique du Sud pour gagner plus d'argent que dans leurs pays d'origine, mais le sida et la criminalité les font partir au bout de quelques années.
La réforme agraire
Depuis 1994, seulement 3,6 % des fermes ont été redistribuées aux 1,2 million de noirs alors que 60 000 blancs possèdent et gèrent toujours 80 % des surfaces cultivables. Le gouvernement s'était donné en 1994 comme objectif de redistribuer 30 % des terres d'ici 2014. La loi prévoit que les descendants des fermiers noirs, dépossédés par la force ou injustement indemnisés dans le cadre des lois adoptées depuis 1913, peuvent demander la restitution de leurs terres.
C'est l'État qui finance leur rachat, en négociant le prix avec le propriétaire. En cas d'échec, une expropriation peut intervenir (alors que seulement 1 % du budget national est affecté à la redistribution). Le fermier peut ensuite faire appel auprès du ministre de la Terre avant d'aller en justice. La Constitution sud-africaine garantit qu'en cas d'expropriation, la victime doit être équitablement indemnisée. En juillet 2005, la majorité des 4 000 participants au "Sommet sur la terre", a recommandé des expropriations alors que la vice-présidente Phumzile Mlambo-Ngcuka demandait d'"importer des experts du Zimbabwe". C'est en novembre 2005 que pour la première fois la commission chargée de la restitution des terres aux Noirs demande l'expropriation d'un fermier blanc marquant la volonté du gouvernement d'accélérer la réforme agraire afin d'éviter qu'un " Mouvement des sans terres " politisé et violent ne se développe dans le pays. La victime de l'expropriation est un fermier afrikaner de Lichtenburg (province du Nord-Ouest) et les biens expropriés sont sa ferme d'élevage de 500 hectares, son petit abattoir et sa maison. Sa famille avait racheté ces biens en 1968 au précédent propriétaire qui avait acheté ces terres en 1942. Cependant, cette redistribution ne doit pas affecter la rentabilité économique de ces terres car la restitution à des Noirs de la majorité des fermes des vallées fertiles du Limpopo a tourné au désastre, faute d'encadrement technique et financier.
Ressources naturel
L'Afrique du sud a un sous-solles très riche en ressources naturelles rares. Elle est, notamment le premier pays producteur d'or dans le monde et possède plus de 25% des réserves minières mondiales. Elle est, également le 5e pays producteur de diament, et environ les trois quarts du titane présent sur la planète provient d'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud était un des tout premiers cas de politique étrangère sur lequel la Communauté européenne a réussi à adopter des positions politiques communes. La politique communautaire relative à l'Afrique du Sud date des années 70, l'époque du régime d'apartheid.
Survol
de la politique économique
La première mesure adoptée en juillet 1977 par la Communauté était le code de conduite pour les entreprises européennes présentes en Afrique du Sud. Ce code établissait des lignes de conduite pour le traitement des affaires dans un régime d'apartheid. Il comprenait des mesures relatives à l'égalité de salaire, le libre accès à l'enseignement, la non-discrimination sur le lieu de travail et la reconnaissance des syndicats. La dégradation de la situation en Afrique du Sud a incité la Communauté à adopter, en 1985 et 1986, une double politique de mesures restrictives et positives afin d'exercer une pression sur le régime. Parmi les mesures restrictives figuraient un embargo sur le commerce des armes, la suppression des exportations de pétrole, la suppression des échanges culturels et sportifs, et enfin, un embargo sur les nouveaux investissements.
Les principales mesures positives consistaient en une aide financière aux victimes de l'apartheid ainsi qu'aux pays de la Conférence pour la coordination du développement de l'Afrique australe (CSADC) qui avaient été victimes de la déstabilisation de l'Afrique du Sud. La Communauté a pu s'engager dans une relation plus profonde à long terme avec l'Afrique du Sud : Un accord de coopération simplifié a été signé en octobre 1994. Il s'agit d'un texte élémentaire contenant essentiellement l'engagement mutuel de coopération dans tous les domaines de compétences respectives. En outre, l'accord fournissait le cadre nécessaire aux opérations de la Banque européenne d'investissement (BEI) en Afrique du Sud. Conformément à de nombreux accords que la Communauté a conclus avec les pays tiers, il contient une clause majeure de suspension relative au respect des droits de l'homme. Depuis 1995, la Communauté met, par ailleurs, en œuvre un vaste programme de développement dans le cadre du programme européen pour la reconstruction et le développement en Afrique du Sud (PERD). Les objectifs du programme pour la période de 1995-1999 ont été centrés sur la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie des plus défavorisés. Le montant indicatif accordé pour la période 2000-2006 est de 900,5 millions d'euros. Le budget est fixé de façon annuelle.
Page Animée par Rachida Imen


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