Un exposé sur la politique environnementale en Algérie a été présenté mercredi à l'Assemblée populaire nationale (APN), par M. Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, devant la commission de l'Agriculture, de la Pêche et de la Protection de l'Environnement de l'APN, sous la présidence de Mohamed Mahmoudi, président de la commission, en présence du ministre chargé des relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, a indiqué un communiqué de l'APN. En effet, lors de son exposé M. Chérif Rahmani a fait savoir que son département "avait élaboré une étude comprenant des indices techniques et écologiques sur l'environnement en Algérie qui ont fait état de pertes annuelles conséquentes en raison de la pollution et des comportements nuisibles pour l'environnement", a indiqué la même source. Dans ce contexte, Chérif Rahmani a affirmé que grâce aux efforts considérables déployés par le ministère aux niveaux régional, national et territorial "près de 3,5 milliards de dollars (soit l'équivalent de 7% du PIB)" ont été réduites à près de 2,2 milliards. Abordant la stratégie que compte son département a suivre pour préserver l'environnement et de soutenir le développement durable, le ministre dira a l'issue de cette rencontre que son département a procéder, à l'élaboration d'une stratégie basée sur 5 principes consistant en la mise en place d'un cadre législatif et organisationnel moderne et ambitieux comprenant 15 textes juridiques relatifs à la protection de l'environnement et au développement durable, a indiqué le communiqué. C'est ainsi qu'il a expliqué qu'il s'agit aussi de la création d'entreprises modernes capables d'encadrer et d'orienter la politique environnementale. En outre, il a dévoilé qu'il s'agit de sept entreprises tout en mentionnant que parmi ces entreprises citées l'Agence nationale des déchets, la Conservation nationale de la formation en environnement et l'Agence nationale des changements climatiques. Abondant dans le même sens, le ministre a estimé que son ministère prévoit de mettre en place de mécanismes économiques et financiers pour dynamiser les activités qui ne sont pas néfastes pour l'environnement. Ainsi, une batterie de mesures fiscales comprenant 6 taxes et impôts a été mise en place concernant nombre de produits et activités économiques polluants, a indiqué la même source. Pour ce qui est du 4e principe, ce dernier est consacré essentiellement pour l'élaboration de plusieurs politiques ayant trait au milieu urbain, aux systèmes industriels, à l'environnement, à la biodiversité ainsi qu'aux grands dangers. A noter, que pendant son exposé le ministre s'est axé beaucoup plus sur l'importance des activités de formation, de sensibilisation et d'information. Enfin, le communiqué de l'APN a mentionné qu'un débat a été enclenché par les membres de la commission juste après la présentation de son exposé.