Les appréhensions soulevées par les investisseurs notamment étrangers à propos de l'environnement des affaires en Algérie sont battues en brèche par le ministre de l'Industrie et la Promotion des investissements. Pour Hamid Temmar, invité de la rédaction de la radio chaîne III, le marché algérien est l'un des " plus attractifs ". Le ministre s'étonne même des déclarations de certains patrons étrangers selon lesquelles, " l'Algérie est un pays fermé ". Ce qui est à ses yeux " faux " car " notre pays offre des avantages comparatifs ". Comme preuve, il citera le code des investissements qui donne déjà une part de " 49% aux étrangers dans des projets de partenariat, que ce soit avec les entreprises publiques ou privées nationales et aussi les tarifs douaniers qui ne sont que de 4% ; ce qui offre plus de capacités de commerce". De plus, Hamid Temmar estime que le marché algérien est " transparent même s'il reste des efforts à accomplir dans ce domaine comme la lutte contre la contrefaçon qui est d'ailleurs l'affaire de tous, du consommateur et du patronat et pas uniquement celle du gouvernement ". Mais l'Algérie, a-t-il dit, " choisit les investissements dans les secteurs qu'elle considère stratégiques pour le développement durable de l'économie". Des domaines bien définis comme la "pétrochimie, l'agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique et l'électricité". Autant de secteurs qui sont gérés à " 75% par l'Etat ", a-t-il précisé. Hamid Temmar a souligné que l'Algérie cherche des "partenaires fiables, capables d'apporter ce qui manque à notre industrie notamment le transfert du savoir-faire ". Il faut dire que la politique économique de l'Algérie a bien changé ces dernières années surtout depuis la crise économique mondiale. Le devise de l'Algérie se résume à ça ; " nous n'avons pas besoin de capitaux étrangers mais de leur savoir-faire ". D'ailleurs, les chiffres des IDE sont en baisse en 2009 avec seulement "1 milliard de dollar contre trois milliards de dollars en 2008 car tous les pays actuellement ont besoin de financement". Pour ceux qui sont intéressés, le ministre a affirmé, que l'Algérie offre des opportunités d'affaires et qu'elle ne " peut pas donner plus que tous ces avantages ". Le tout est de pouvoir concrétiser l'objectif que le gouvernement s'est fixé depuis deux ans, à savoir la "relance de la croissance à travers l'encouragement de la production nationale et les capacités des entreprises à être compétitives ". Concernant la visite du ministre à Londres, qui s'est poursuivit, hier, pour le deuxième jour, Hamid Temmar a souligné qu'elle était "constructive d'autant que les hommes d'affaires anglais sont très intéressés par l'investissement en Algérie ". Le ministre a déclaré que les domaines de partenariat sont déjà définis entre autres les " services, les finances, les travaux publics et l'informatique ". Pour consolider le partenariat avec la Grande Bretagne, un " conseil d'affaires sera créée ainsi que la mise en place d'un bureau Grande Bretagne au niveau du ministère de l'Industrie et de Promotion des investissements ".