Les travaux du 10e Congrès des hommes d'affaire Arabes se sont poursuivies hier à l'hôtel Hilton ; les ateliers animés à cette occasion ont été consacrés à plusieurs secteurs notamment le secteur des travaux publics. En effet, le premier responsable de ce secteur a présenté hier devant les opérateurs économiques arabes un exposé à travers lequel il a souligné les points culminants de son département qui pourraient éventuellement intéresser les participants arabes venus nombreux afin de s'enquérir des opportunités de l'investissement en Algérie. Le ministre a souligné tout d'abord que “l'investissement en Algérie est fructueux mais il a besoin de soutien” avant d'ajouter que “le secteur des travaux publics est grand ouvert à l'investissement étranger notamment arabe”. Les possibilités d'investissement dans le domaine des travaux publics portent sur plusieurs éléments qui ont été énumérés par le premier responsable du secteur, à savoir le volet étude des projets. A ce sujet le ministre a précisé que “des milliers d'études seront faites à l'avenir pour la concrétisation du programme quinquennal, pour lequel nous avons, bien évidemment, besoin de bureaux d'études qualifiés qui présentent un travail de qualité”. Le second volet est la réalisation. Les entreprises arabes spécialisées dans le domaine peuvent se présenter pour obtenir des marchés de réalisation de routes, d'aéroports, et même des travaux de réhabilitation du réseau routier. Le domaine des services est lui aussi ouvert à l'investissement. A titre d'exemple, la gestion des services au niveau des deux rives de l'autoroute Est-Ouest, la réalisation des ouvrages d'art doivent être faits convenablement, car il est indispensable de prendre en considération le côté esthétique et architectural du produit. Le côté sécurité des ouvrages d'art qui seront réalisés peut être l'objet d'un investissement étranger, de même pour ce qui est de la mise en place de la signalisation routière horizontale et diagonale. Ce sont là les différents éléments qui sont ouverts aux investisseurs arabes. Les modes de l'investissement peuvent différer les uns des autres ; l'investissement peut se faire à travers l'élaboration des études ou de partenariat ; “nous acceptons toutes formes d'investissement, peu importe, l'essentiel pour nous c'est la qualification et l'expérience des entreprises”, a relevé le ministre sur ce point. Abordant le volet du financement, M. Ghoul a tout d'abord tenu à préciser que “le montant de financement des projets relevant du secteur des travaux publics est de l'ordre de 23 milliards de dollars, financés entièrement par l'Etat” et d'ajouter : “le financement ne pose pas problème, le financement pour les investisseurs intéressés peut être assuré par l'Etat, mais celui qui veut investir sans le financement sera le bien venu, de même pour celui qui veut investir à travers le partenariat”. “Ce qui importe pour nous, c'est la qualité des projets réalisés et le respect des délais de réalisation”. Le ministre n'arrêtait pas d'insister sur les deux point épineux : qualité et délais. En effet le ministre a présenté le programme de réalisation des projets initiés par son département, et qui porte sur, en premier lieu, la réalisation du projet du siècle, l'autoroute Est-Ouest à péage qui sera équipée de 100 relais. Il est également prévu de réaliser 2 400 km d'autoroutes pour désengorger le réseau routier existant, 4 000 km de routes à travers le pays pour désengorger plusieurs communes. 15 000 km de routes à réhabiliter et à réaliser, 300 ouvrages d'art gigantesques et la réhabilitation de 1 000 Km de routes nationales, la réalisation aussi de 500 maisons cantonnières, 80 000 km de signalisation horizontale et 90 000 km de signalisation diagonale, 15 parcs régionaux, 5 ports de pêche et la réhabilitation de 6 autres et pas moins de 17 aéroports subiront une opération de réhabilitation ; il est question aussi d'éradiquer 200 points noirs.