Des questions. Plusieurs questions à poser et on n'en finira pas en plus. Il y aura toujours des questions à poser plus particulièrement tant que la décision du devenir économique du monde nous échappe en faveur de ceux qui sont développés et qui font appel au patriotisme économique, dans les seuls domaines où les pays du sud peuvent aller à la conquête des parts de marché dans les pays du nord, c'est-à-dire dans l'agriculture. A la fois dans un système de protection de notre économie, c'est-à-dire si on tente ce qu'a été la politique isolationniste des Etats-Unis, ou dans notre soumission totale aux règles de la mondialisation, quelles relations pourront développer nos PME/PMI face aux multinationales ou avec celles-ci et dans chacun des deux cas, quelles implications sur l'économie nationale ? Peut-il y avoir un "face-à-face" (comme en football) et que notre attitude se résume à la sentence que "le meilleur gagne" ? Il ne s'agira pas d'un simple match mais d'un abattoir et on sait à l'avance que ce seront nos entreprises qui seront les seules victimes et les emplois avec. S'il ne s'agit pas d'un face-à-face, comment concevoir alors le type de relations qu'entretiendront nos "petites" et "moyennes" entreprises avec ces géants que sont les multinationales ? Serait-ce possible de nous y intégrer sans fort dommage et serait-ce profitable de nous en tenir en dehors ? A l'intérieur des frontières, il n'y a plus d'Etat régulateur pour réduire les fortes inégalités qui en découlent dans un contexte où les fortunes se sont amassées plutôt dans la spéculation, les "containers" (la "containerisation" de notre économie et des richesses), et non l'industrialisation qui participerait au développement. Sur la scène internationale économique, il n'y a pas une force régulatrice pour réduire les terribles et dangereuses inégalités entre pays induites par l'imposition de la mondialisation qui se traduit sous la forme d'une guerre économique impitoyable. (On achève bien les économies (les chevaux)). Résoudre la quadrature du cercle. Protéger nos entreprises en fermant le marché national aux importations ? Quelles importations ? Que fabriquent-elles sur la base d'une intégration poussée de la production nationale et quels produits à ne plus importer ?