Selon Khaled Bouzidi, Consultant Et Expert IT, les technologies numériques, énergétiques et environnementales constitueront des axes de recherche et développement stratégiques pour les prochaines décennies. Les spécialistes prévoient que les ressources d'énergie, l'acquisition des connaissances et le changement climatique seront les trois grands défis de demain : les biens communs, qu'il faut considérer comme patrimoines communs, doivent être gouvernés avec rationalité, sans gaspillage pour éliminer les inégalités. Aussi, l'acquisition des connaissances, un préalable et un impératif pour tout développement … L'acquisition des connaissances, à travers la révolution du numérique, est garanti par une matière grise citoyenne et locale avant tout, disponible, stable, chouchoutée et captivée par les acteurs nationaux. Il faut une attractivité positive du marché et du climat des affaires pour favoriser cette acquisition. Il y a deux façons d'acquérir les connaissances, soit par une production nationale de la matière grise, soit par l'importation d'une expertise étrangère. M. Bouzidi estime que l'Algérie est dans une situation indécente : Elle produit plus de matière grise qu'elle n'en consomme, et sans atteindre l'autosuffisance. Au moment où les acteurs nationaux, publics et privés, paient au prix fort pour l'acquisition des connaissances et le transfert technologique, en faisant intervenir des experts étrangers avec un coût entre 200 000 et 500 000 DA par jour en fonction du niveau d'expertise : stratégique, tactique et opérationnel, en même temps, des milliers de cadres et d'universitaires quittent le pays. Il estime par ailleurs que la compétitivité c'est la capacité de faire mieux, sinon au pire de faire comme les concurrents. Pour les entreprises de la rive sud de la méditerranée, en général, il ne s'agit pas d'innover, mais d'appliquer une démarche de " benchmarking " pour l'acquisition des connaissances et des savoir-faire : étudier et analyser les pratiques de gestion, les modes d'organisation des autres entreprises de la rive nord, et aussi des voisins (Maroc, Tunisie …), afin de s'en inspirer pour faire évoluer les pratiques internes à leur meilleur niveau. Ajoutant que c'est l'Université qui doit fournir à la nation algérienne les grands noms de l'Histoire de demain. Aussi, c'est l'Université qui doit fournir à la nation algérienne les grands noms de l'Histoire de demain. "