Avant même le début de l'offensive de destruction d'un pays, Irak par exemple, Afghanistan par exemple également, et peut-être même l'Iran qui est dans le collimateur des "grandes puissances" qui tiennent à interdire l'accès à l'élargissement de leur club nucléaire, les Etats-Unis se montrent "humanistes" en parlant de l'existence d'un plan de reconstruction du pays qu'il va leur falloir d'abord détruire. Ils ramènent d'abord le pays ciblé à l'âge de pierre puis tentent de lui faire rattraper quelques siècles sans cependant le faire revenir jusqu'à ces temps modernes qu'il avait quittés. L'économie Irakienne ne mérite plus le nom d'économie. Celle de la Palestine également .Il y a pourtant un point commun entre les deux. On peut y ajouter également l'économie Sahraouie. Les trois économies ne relèvent pas de pays souverains. L'économie Irakienne sert à enrichir les grands dirigeants dont s'était entouré l'ancien président Américain. Pourquoi avoir détruit l'économie Irakienne pour ensuite déclarer que ses destructeurs vont maintenant la reconstruire. Les marchés iront renflouer les plans de charge des entreprises appartenant à ceux qui ont planifié la destruction de l'Irak. Les populations Irakiennes étaient pratiquement sereines à la veille de l'agression anglo-américaine. Rien ne laissait entendre qu'elles avaient besoin d'être libérées. A part peut-être une partie de la classe politique qui aurait bien voulu que les américains leur remettent à eux le pouvoir pacifiquement. Afin que les pays détruits constituent un plan de charge permanent, tant qu'existe le pétrole et le gaz, pour les entreprises liées à l'entourage de Bush, ce dernier avait déclaré que la guerre contre le terrorisme va durer très longtemps, certainement le temps d'épuiser les richesses des pays occupés. Mais, à ce niveau de réflexion, les stratèges du processus combiné "destruction, reconstruction", si sûrs de la phase de destruction, ne prévoient pas la réalité qui découle de la première phase. à savoir qu'il n'y aura pas de passage à la deuxième phase, celle de la reconstruction car une autre guerre, la vraie, peut-être, en tout cas celle qui est promise à une continuité sans fin, commencera dès que l'occupation militaire par les forces étrangères commencera elle également. Aussi bien le logiciel des destructions que celui de la reconstruction sont toujours prêts avant le déclenchement du processus d'utilisation des moyens massifs de destruction. C'était l'Irak qui devait servir de laboratoire pour en tirer l'expérience à la fois de sa démocratisation, de sa reconstruction en terme d'infrastructure et de celle de son retour, non pas à la paix, mais au rétablissement de l'ordre public. La démocratisation qui devait s'ensuivre concernerait uniquement les apparences. Serait-il concevable que ceux qui ont payé le prix de leur "libération", à savoir les forces de la coalition mobilisées par les Etats-Unis accepteraient que s'y installe une "démocratie" qu'ils ne contrôleraient pas et qui ramènerait au pouvoir ceux qui y étaient auparavant et qui avaient été combattus ? Serait-il concevable que les "libérateurs" acceptent que les marchés de reconstruction des infrastructures qu'ils avaient consciemment détruites, vagues après vagues de bombardement, puissent être confiés à des entreprises qui n'appartiennent pas aux pays de la "coalition libératrice" ?