Selon l'agence APS, dans le cadre du forum organisé en Wallonie (Belgique), sur le thème "Maghreb/Belgique pour l'innovation entrepreneuriale",en présence des ambassadeurs de trois pays maghrébins et de représentants officiels belges, il a été mis en exergue les possibilités de partenariat dans les pays du Maghreb. Aussi,selon l'ambassadeur algérien, M. Amar Bendjama qui été parmi les participants à la rencontre, ce dernier a tenu à présenter les avantages comparatifs de l'Algérie, tout en axant sur la stabilité macro-économique, l'apaisement financier et les possibilités d'investissements pour les étrangers. Il a insisté sur le fait que "la signature de l'Algérie n'a jamais été aussi forte compte tenu de la gouvernance extrêmement prudente qu'elle a adoptée". M Bendjama a tenu à rappeler dans le même sillage, les mesures "courageuses et difficiles" que les pouvoirs publics de notre pays ont prises suite à la baisse des recettes des hydrocarbures pour tenter d'inverser la tendance à l'explosion des importations qui ont été multipliées en deux entre 2007 et 2009. Abordant la nouvelle réglementation relative aux investissements étrangers, le diplomate a expliqué que ce que recherche l'Algérie c'est l'investissement et le transfert du savoir et non pas de l'argent: ''Si vous avez une idée brillante, si vous avez un partenaire en Algérie, qu'il soit du public ou du privé, si vous avez un projet qui soit à terme substitutif à l'importation, nous sommes preneurs et les banques algériennes sont prêtes à financer", a-t-il insisté. Pour ce qui est de partenariats entre des entreprises étrangères et publiques, il a tenu à préciser qu'une possibilité est envisageable de confier au partenaire étranger, même s'il dispose d'une participation minoritaire, la direction des projets ou de l'entreprise. De plus, s'agissant du partenariat privé, cette direction est décidée dans le cadre de l'engagement des deux partenaires. "Tout cela tend à un objectif unique, celui de la diversification de la production nationale, et de ne plus dépendre du pétrole et du gaz, tout en préservant les équilibres macro-économiques", a expliqué le diplomate. Quant à M. Emmanuel Degreve, directeur de Cabinet du Secrétaire d'Etat adjoint au ministre des Finances, Bernard Clerfaytant, qui a présenté les opportunités d'investissements et de partenariat en Belgique, celui-ci a rappelé la bonne coopération entre l'Algérie et la Belgique. Dans ce sens, il a annoncé la visite prochaine en Algérie d'une mission sectorielle d'hommes d'affaires belges et la participation d'entreprises belges à la prochaine Foire internationale d'Alger (FIA).