Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé sa grande satisfaction pour l'adoption par le conseil des ministres du plan quinquennal 2010-2014, a indiqué hier un communiqué de ce parti. Le RND, a ajouté le communiqué, a accueilli avec "une grande satisfaction" l'adoption par le conseil des ministres du plan quinquennal 2010-2014 avec une enveloppe financière de 286 milliards de dollars dont l'objectif est de répondre aux attentes des citoyens en matière de logement et de parachèvement des grands projets structurants dans de nombreux secteurs tels le transport, les eaux, les routes et les infrastructures sanitaires et sportives. Il est question de concrétiser les grands projets, poursuit le communiqué, comme l'extension du réseau de gaz naturel et sa connexion aux habitations rurales afin d'améliorer la situation sociale des citoyens. Ces projets ont été décidés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le cadre de la concrétisation des promesses et des engagements de fournir "tous les moyens nécessaires pour une Algérie forte et sereine", a précisé ledit communiqué. Pour le RND, le programme adopté "offrira plus de 3 millions d'emplois et ouvrira le champ à la machine économique nationale privée et publique en renforçant son développement et en réduisant les importations". Les grands axes du programme quinquennal de développement et toutes les mesures qui l'accompagnent prises dans le domaine économique ces deux dernières années par le président de la République, poursuit le communiqué, "confirment leur caractère global par le souci de réaliser une véritable promotion sociale et économique et d'assurer les conditions de l'entrée de l'Algérie dans la compétitivité économique avec les autres pays du monde". "Le RND adhère à l'appel du président de la République aux travailleurs, aux cadres et aux entreprises économiques du pays, de saisir cette opportunité pour contribuer à l'édification de l'économie nationale dans une Algérie forte et sereine", selon la même source. Il est à rappeler que Le programme d'investissements publics retenu pour la période allant de 2010 à 2014 implique des engagements financiers de l'ordre de 21.214 milliards de DA (ou l'équivalent de 286 milliards de dollars) et concerne deux volets, à savoir le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9.700 milliards de DA (équivalent à 130 milliards de dollars), et l'engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de DA (soit l'équivalent de près de 156 milliards de dollars). Le programme 2010-2014 réserve plus de 40% de ses ressources à l'amélioration du développement humain. Par ailleurs, ce programme d'investissements publics réserve aussi près de 40% de ses ressources à la poursuite du développement des infrastructures de base et à l'amélioration du secteur public, avec notamment plus de 3.100 milliards de DA destinés au secteur des travaux publics pour poursuivre l'extension et la modernisation du réseau routier et l'augmentation des capacités portuaires, plus de 2.800 milliards de DA réservés au secteur des transports en vue de moderniser et d'étendre le réseau de chemins de fer, d'améliorer le transport urbain (avec notamment la réalisation de tramways à travers 14 villes), et de moderniser les infrastructures aéroportuaires, près de 500 milliards de DA pour l'aménagement du territoire et l'environnement, et près de 1.800 milliards de DA pour l'amélioration des moyens et des prestations des collectivités locales, du secteur judiciaire, et des administrations de régulation fiscale, commerciale et du travail. L'encouragement à la création d'emplois bénéficiera, quant à lui, de 350 milliards de DA sur le programme quinquennal, pour accompagner l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, soutenir la création de micro-entreprises et financer les dispositifs d'emploi d'attente. Par ailleurs, le programme 2010-2014 réserve également un montant de 250 milliards de DA au développement de l'économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l'enseignement. Pour le premier magistrat, il est impératif de pousser en avant la roue du développement : ""Il est nécessaire, aujourd'hui, de faire un autre saut qualitatif en poursuivant, bien sûr, le développement social et la modernisation des infrastructures, mais en valorisant davantage les capacités productives et notre potentiel économique".