Les innovations majeures qui s'opèrent dans la société algérienne vont entraîner de profondes mutations économiques, sociales et culturelles. Elles répondent à la croissance démographique, à l'augmentation du niveau de vie, au rapide développement urbain, aux mutations profondes dans le milieu rural et à ses nouvelles exigences ; c'est aussi une ouverture en direction de la jeunesse afin qu'elle émerge plus dans la vie sociale. Il s'agit en fait, d'une transformation profonde de tout l'échiquier et surtout un ajustement important de la répartition des revenus. En réalité, face au développement accéléré de la mondialisation chaque instant plus féroce, et face à l'édification d'une société algérienne relativement aisée, il incombe à tous de faire de l'augmentation des activités, des actions et des capacités l'occupation principale. En outre, sur la base de la vision d'un développement rationnel planifié et perfectionné par un système de gestion rigoureux, l'attachement à cette option est la plus courte voie menant vers le développement durable, la répartition équitable de la richesse et la solidarité nationale. La nature même du programme politique qui est un programme populaire issu de la souveraineté de la quasi-totalité des Algériens, constitue un fort projet national et un instrument assez consistant ouvrant la voie à des progrès ; il représente l'assurance pour constituer une puissance économique et politique en s'appuyant beaucoup sur l'industrie avec toutes ses branches et le développement continue de l'agriculture pour satisfaire les besoins des populations en alimentation complète et saine. Concrètement parlant, il y a lieu de prendre conscience de cette réalité et surtout approfondir de tels objectifs énormes et essentiels qui interviennent dans tous les secteurs en vue d'enrichir la vie nationale grâce à ces nouvelles réalisations qui viennent diversifier et développer le projet de la société. Ces défis sont considérés comme autant de signes révélateurs d'une tendance politique purement à l'Algérienne et à rester fidèle aux principes des engagements pris et de respect d'une ligne de conduite à même de surmonter chaque lacune et à consolider la cohésion sociale fondée avant tout sur la nécessité d'une unité nationale. Aussi, l'heure est-elle beaucoup plus à la consolidation de cette cohésion sociale qu'à sa dislocation.