Le ministère de l'Industrie a déclaré que le taux d'aide de l'Etat à la certification de management de la qualité et de l'environnement (ISO, 9001 et 14001), destinée aux entreprises, passera bientôt de 50% à 80%. Ce bénéfice va permettre d'impliquer davantage les PME-PMI à ce programme d'appui. Il est aussi prévu l'élargissement de cette aide à d'autres référentiels de mangement de la qualité via une feuille de route élaborée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, à savoir l'ISO 22000 et l'OHSAS 18001. Par conséquent, les entreprises bénéficiaires n'auront ainsi à payer que 20% des frais induits par le processus de certification, contre 50% actuellement. Soit une réduction de 30 %. Selon toujours la même source, le remboursement par l'Etat des 80% du coût de l'expertise et de la certification connaîtra aussi un "allègement de la procédure". Toutefois, ce document souligne que ce remboursement "est conditionné par l'obtention de la certification". A cet égard, la même source ajoute que la convention relative à l'aide à la certification, reliant le ministère avec les entreprises économiques, sera révisée voire même de "simplifier les modalités de remboursement et de s'assurer de l'atteinte de l'objectif", qui souligne en plus que, en vue de sensibiliser les entreprises sur l'importance de ces opérations, il est aussi programmé un programme intense de communication et de vulgarisation. On indique également qu'environ 1.000 entreprises sont à ce jour certifiées en Algérie dont 370 dans le cadre du programme ministériel. La feuille de route envisage aussi de renforcer les activités de tous les organes algériens de normalisation (Ianor), métrologie (Onml), accréditation (Algerac) et propriété industrielle ( Inapi). Le responsable de la qualité et de la sécurité au ministère de l'Industrie, M. Belkacemi Djaballah, avait déclaré : "Nous voulons que les producteurs algériens certifient leurs produits pour pouvoir gagner la confiance des consommateurs locaux et pouvoir aussi exporter". Dès l'année prochaine, un programme de certification des produits eux-mêmes sera aussi envisagé.