120 entreprises algériennes, activant dans différents domaines, vont bénéficier d'un soutien financier de 50 et 80% dans le cadre du programme national d'aide à la certification des systèmes de gestion, élaboré à l'initiative du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. Le responsable des études au ministère, Tlailia Abdallah, a déclaré en effet, ce jeudi, à Oran, lors d'une journée d'information sur l'accompagnement des entreprises pour la certification en gestion de l'administration et sur les programmes d'appui aux PME, que ces entreprises peuvent bénéficier du soutien financier de l'Etat pour leur accompagnement dans l'obtention d'une certification de conformité dans le cadre du nouveau programme 2010. La certification en question est un acte volontaire qui permet aux entreprises de répondre aux exigences du marché, d'améliorer leur organisation et d'être plus efficaces dans l'exercice de leurs activités. C'est un outil de compétitivité qui leur permet de faire face à la concurrence et d'écouler une marchandise de quatilté dans le marché mondial. Par ailleurs, le programme d'aide à la certification est élargi à d'autres systèmes de management, notamment celui relatif à la santé, la sécurité au milieu du travail et à la sécurité des aliments. Il est à noter qu'environ 370 entreprises économiques ont obtenu, jusqu'à présent, un certificat de conformité sur un total de 435 entreprises inscrites au premier programme d'appui lancé entre 2001 et 2009. Le reste des entreprises est en cours d'achèvement du processus de certification. Ce programme a donné de bons résultats, le taux de réussite étant estimé à 85%, selon Tlailia qui a annoncé en outre la création de huit centres de technique industrielle dont trois sont opérationnels et le reste en cours de réalisation. Ces centres ont comme objectifs d'améliorer la qualité du produit algérien selon les normes internationales. Le programme d'aide à la certification est une étape pour arriver à l'aboutissement d'une infrastructure de qualité performante qui assure la protection de l'environnement, de la santé et des consommateurs, la protection du marché des mauvaises importations et la promotion des exportations. Une structure qui garantit les intérêts nationaux dans le cadre des accords de libre échange, par le biais des mécanismes de reconnaissance mutuelle.