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Téhéran construira un autre réacteur de recherche
Nucléaire iranien
Publié dans Le Maghreb le 17 - 06 - 2010

Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran, Ali Akbar Salehi, a annoncé mercredi que son pays construirait un autre réacteur nucléaire à des fins de recherche, qui devrait être "plus puissant" que le réacteur de Téhéran, a rapporté la chaîne de télévision publique iranienne IRIB TV. "L'élaboration de ce réacteur nucléaire sera achevée d'ici la fin de l'année courante (le 21 mars prochain selon le calendrier iranien) et sa construction devrait prendre plus de deux ans", a déclaré M. Salehi. Téhéran a décidé de construire des réacteurs dans différentes régions du pays et d'exporter des produits isotopiques vers les pays régionaux et islamiques qui en ont besoin, a-t-il souligné. Notons que le Parlement iranien a appelé le gouvernement à poursuivre l'enrichissement de l'uranium à 20%, en raison du refus des pays occidentaux de fournir du combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran, a indiqué hier Ali Larijani, chef de l'Assemblée. "L'Assemblée appelle le gouvernement à continuer à produire de l'uranium enrichi à 20% et à ne pas stopper du tout cette activité (...), certains pays ayant refusé de fournir le combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran", a dit M. Larijani devant les parlementaires, réunis ce matin.
Qualifiant la pression occidentale d'"illogique", M. Larijani a affirmé que l'Iran "continuera à enrichir de l'uranium pour répondre à ses besoins". Il a averti en outre les Occidentaux, dont les Etats-Unis, contre toute tentative d'inspection de navire où avions iraniens, alors que la nouvelle résolution onusienne prévoyait l'inspection des navires iraniens en haute mer. "J'avertis l'aventureuse Amérique et les autres pays que s'ils sont tentés d'inspecter les cargaisons des bateaux ou avions iraniens (...) nous ferons de même avec leurs bateaux dans le Golfe et en mer d'Oman", a-t-il ajouté, estimant qu'il s'agit de défendre les intérêts iraniens. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a d'ores et déjà affirmé qu'il ne tiendrait pas compte de la nouvelle résolution de l'Onu. "Non, un marché n'avait pas lieu d'être", a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. (Sipa) "Non, un marché n'avait pas lieu d'être", a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. (Sipa) Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE débattaient lundi 14 juin de sanctions renforcées contre l'Iran sur le nucléaire par rapport à celles de l'Onu, même s'ils divergent sur leur contenu pour ne pas compromettre les chances de reprise du dialogue. "L'UE doit donner une forte impulsion et prendre des mesures d'accompagnement et additionnelles" par rapport à celles décidées la semaine dernière à New York, a plaidé le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague à son arrivée à une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg. Les mesures de l'Onu sanctionnent le manque de coopération de Téhéran sur son programme nucléaire civil, que les grandes puissances soupçonnent d'ambitions militaires. Elles interdisent notamment la vente à l'Iran de nouveaux types d'armements lourds et apportent de nouvelles limitations aux investissements iraniens à l'étranger. Elles visent aussi pour la première fois les intérêts des membres des Gardiens de la Révolution, la garde prétorienne du régime iranien.
D'accord sur le principe de "mesures d'accompagnement", les Européens débattaient des secteurs à cibler plus précisément, selon des diplomates. "L'Europe peut renforcer les sanctions (onusiennes) sur la technologie en matière d'extraction de pétrole et de gaz", a proposé lundi le ministre italien Franco Frattini. Et l'UE pourrait également décider "une discipline très rigoureuse dans le secteur bancaire et les investissements financiers", a-t-il estimé. Mais d'autres pays sont plus prudents. Les Suédois ont milité ces derniers jours pour atténuer la sévérité des mesures européennes, selon un diplomate européen. "Personne ne croit vraiment que des sanctions résoudront ce problème ou auront beaucoup d'effet politique", a jugé le ministre suédois Carl Bildt. Interrogé sur l'idée de cibler le secteur du gaz et du pétrole, il a souligné que "les seules sanctions qui peuvent le cas échéant avoir un quelconque effet sont celles qui sont de nature globale... Ce qui est fait de façon unilatérale n'aura qu'un effet symbolique". Si l'Allemand Guido Westerwelle a estimé que les Européens devaient contribuer aux pressions sur l'Iran "par des mesures propres" à l'UE, son pays a également poussé contre des sanctions visant le secteur énergétique, selon un diplomate européen. "Il est important de ne pas toucher le peuple, et de faire plutôt revenir l'élite politique à la table des négociations", insiste Guido Westerwelle. Car en parallèle aux pressions sur Téhéran, les Européens veulent poursuivre leur "double stratégie" visant à garder une main tendue à des discussions sur le programme nucléaire. La Haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, a annoncé lundi qu'elle avait écrit au négociateur en chef iranien Saïd Jalili pour l'inviter à discuter de "la question des armes nucléaires". Téhéran a confirmé de longue date avoir accepté le principe d'une telle rencontre entre Saïd Jalili et Catherine Ashton, évoquant une possible rencontre en Turquie. Lundi à l'issue de leur réunion, les ministres des Affaires étrangères pourraient se mettre d'accord sur une liste des secteurs concernés, qui serait avalisée jeudi par les dirigeants de l'UE réunis en sommet à Bruxelles. Ils devraient ensuite décider du détail des mesures européennes en juillet. C'est la quatrième fois depuis 2006 que Téhéran est sanctionné par l'Onu qui tente de le convaincre de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Mais le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé à plusieurs reprises depuis mercredi que la nouvelle résolution de l'Onu n'avait aucune valeur et n'aurait "aucun effet contre l'Iran", qui n'en tiendra pas compte.


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