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Une collaboration réelle et efficace de la part de l'Algérie dans le processus de développement africain Mémorandum sur l'action de l'Algérie dans le partenariat Afrique-G8
Un mémorandum sur l'action de l'Algérie dans le partenariat Afrique-G8 dans le contexte de la crise économique et financière internationale a été présenté, vendredi dans le cadre du segment Afrique, du sommet du G8, qui se tient à Muskoka, au Canada. En outre, dans le texte de ce mémorandum, il a été précisé et révélé que le G8 et l'Afrique, chacun de son côté, viennent de procéder à l'évaluation de l'état de mise en oeuvre du partenariat qu'ils ont engagé concrètement à Kananaskis. Le moment est venu d'échanger les évaluations respectives pour tirer les leçons de l'expérience des années écoulées et mieux tenir compte de l'évolution des réalités africaines et internationales. Cet examen commun devrait ouvrir la voie à des relations encore plus fructueuses et mutuellement bénéfiques entre l'Afrique et le G8 dans le cadre d'un Partenariat authentique. il a été expliqué ainsi que, dans l'évaluation présentée au nom de l'Afrique devant nos partenaires du G8, les forces et les faiblesses du partenariat ont été clairement identifiées. Une vision d'avenir est tracée, accompagnée d'importantes propositions pour l'action commune. Par ailleurs, la démarche du Nepad, accorde la priorité absolue à la paix et à la sécurité. Elle prône également une conception multidimensionnelle du processus de développement. Elle vise l'intégration régionale et continentale et la promotion de partenariats diversifiés aux niveaux national, régional et international, pour mobiliser toutes les énergies et fédérer les initiatives. En effet, l'Algérie est l'un des pionniers parmi les pays africains à réaliser cette symbiose entre les principes et objectifs développés dans le cadre du mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) et les politiques nationales publiques. Ceci a conduit le panel d'éminentes personnalités du mécanisme africain à inscrire cette expérience parmi les bonnes pratiques susceptibles d'être diffusées dans d'autres pays africains, dans l'esprit de saine émulation et d'échanges d'expériences qui est au cœur du MAEP. Dans le même contexte, la promotion du partenariat africain, l'Algérie accorde une attention particulière à la formation. Plus de 40.000 étudiants africains ont été formés en Algérie. Plus de 1000 bourses d'études sont annuellement octroyées par le gouvernement algérien au profit d'étudiants africains. La priorité qu'elle attribue aux projets régionaux structurants tels que la route transsaharienne, le câble de fibre optique ou le gazoduc, qui relieront Alger à Lagos en passant par le Niger et le Mali, sont l'expression concrète de la volonté de l'Algérie et de ses partenaires de faire de l'intégration régionale une réalité. Ainsi, cette option de l'Algérie est d'autant plus importante que le pays se situe au carrefour entre l'Afrique, l'Europe et l'espace méditerranéen. Cette position privilégiée fait de l'Algérie une pionnière de ce partenariat. Forte de son engagement sans réserve au processus d'intégration sous-régionale et continentale, l'Algérie est prête à apporter sa contribution à l'approfondissement des relations avec le G8. De plus, elle dispose de l'expérience d'une décennie de reconstruction nationale qu'elle est prête à partager avec les autres pays africains. Cependant, Les défis du développement relèvent du long terme. Ils font l'objet, depuis près d'une décennie, d'échanges intenses entre les dirigeants africains et leurs homologues des puissances économiques et industrielles qui constituent le G8. A ce titre, la crise économique et financière qui a éclaté en 2008 a secoué le monde. Elle a ébranlé les fondations des citadelles de la finance. Elle a mis à nu les partis pris de la pensée économique dominante. Elle a dévoilé la réalité d'une corruption dont les dimensions, qui dépassent l'entendement, soulignent qu'il s'agit bien d'un mal systémique. Cette crise n'est pas encore résolue. Elle permet, toutefois, , de tirer déjà des leçons. Elle a démontré, sans l'ombre d'un doute, que la mondialisation que nous souhaitons tous plus humaine ne peut plus se réduire à une constellation où des entités périphériques doivent se soumettre aux lois dictées par un centre dominant, celui-là même qui s'est longtemps oublié et complu dans l'autosatisfaction. En fait, l'évolution récente des relations internationales illustre à profusion le passage progressif, mais de plus en plus visible, car ancré dans le réel, à une mondialisation qui intègre les apports des pays émergents. Il est certain que tôt ou tard, par le choix pondéré de la Communauté internationale ou par la force des événements, l'Afrique trouvera sa juste place dans ce monde en devenir. En effet, au-delà de la poursuite de la modernisation des infrastructures physiques indispensables à l'essor de l'activité économique, ce Plan 2010-2014 consacrera 40% de ses ressources au développement humain. Ce qui est visé par là est de créer les conditions adéquates pour que la jeunesse algérienne puisse s'épanouir dans son propre pays. Ce qui est recherché également, c'est la formation, à tous les niveaux, des femmes et des hommes hautement qualifiés dont l'Algérie a besoin pour conquérir l'indépendance managériale et technologique qui lui fait encore cruellement défaut. Finalement, en cette étape de consolidation de son dynamisme économique et social, l'Algérie attend beaucoup de ses partenaires. Elle est ouverte à une coopération sincère et loyale, fondée sur un partenariat gagnant-gagnant. Elle souhaite aussi que les contraintes de la conjoncture imposées par la crise mondiale soient gérées dans la compréhension mutuelle et l'harmonie, avec la contribution de tous les partenaires concernés.