Dans le cadre de sa stratégie du renforcement de son positionnement dans la région Mena et selon le Directeur financier de la banque libanaise Audi, cette dernière attend l'accord des autorités tunisiennes pour démarrer ses activités dans le pays, comme au Maroc. La banque se prépare aussi à l'acquisition d'une banque en Algérie dans le cadre du programme de privatisations dans le pays. Lors d'une conférence de presse, tenue lundi à Abu Dhabi, Freddy Bez, directeur financier au sein de la banque libanaise Audi, a indiqué que son institution s'attend à recevoir l'accord de la part des autorités tunisiennes pour démarrer ses activités dans le pays, de même au Maroc où la banque a fait une demande d'accès, alors que la Banque se prépare à l'acquisition d'une banque en Algérie dans le cadre des programmes de privatisation dans le pays. Néanmoins pour ce qui est de l'Algérie, le programme de privatisation des banques publiques, notamment celui du crédit populaire d'Algérie (CPA) et de la Banque de développement local, a été gelé en 2007 au lendemain de la crise financière internationale. Notons également que même en cas de réactivation des privatisations, celles-ci devront obéir à la régle des 51-49 devont régir la répartition de la propriété entre le capital national et le capital étranger. La banque Audi est l'une des plus riches banques de la région Mena. La banque est le plus grand bailleur de fonds au Liban en termes de valeurs de marché, de liquidités, ce qui lui permet d'affiner ses projets d'élargissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Freddy Bez a appuyé que la Banque Audi demeure l'une "des plus riches banques de la région Mena. Et notre stratégie repose sur le renforcement de notre présence pour couvrir l'ensemble des pays de la région". La Banque est le plus grand bailleur de fonds au Liban en termes de valeurs de marché, de liquidité ce qui lui permet d'affiner ses projets d'élargissements en Moyen Orient et en Afrique du Nord. Les valeurs de la banque ont dépassé, à la fin du mois de mars dernier, les 24 milliards de dollars, outre 27 milliards de dollars d'actifs ainsi que 14 milliards de dollars en liquidités "et nous avons commencé à faire usage d'une partie de nos capacités dans la région à travers des crédits accordés en dehors du Liban, ce qui a poussé la Banque Centrale du Liban à exiger certaines conditions afin de limiter nos opérations à l'étranger" a aussi souligné Freddy Bez, lors de la conférence de presse. La Banque s'apprête, a aussi ajouté le directeur financier de la banque, à élargir son portefeuille de crédits dans la région, qui est actuellement de 1,7 milliard de dollars. Selon lui "des crédits ont été demandés au Liban, mais nous avons préféré accorder des crédits au profit d'autres entreprises dans la région du Golfe et de l'Afrique du Nord". La propriété de Banque Audi Lebanon, précise encore son responsable, est l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.