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L'Etat doit adoptée une stratégie sévère vis-à-vis les distributeur
La drogue n'est plus un tabou en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 03 - 08 - 2010


Le Président de la Fondation Nationale pour la Promotion de la Santé et le Développement de la Recherche (FOREM), le Professeur Mostefa Khiati, a déclaré, au quotidien électronique " Tou Sur l'Algérie ", que la drogue n'est plus un tabou en Algérie. En effet, d'après une enquête qu'il a effectuée dans les régions du nord du pays, le spécialiste a relevé, qu'aux jours d'aujourd'hui, la consommation de la drogue n'est pas spécifique à une région ou deux du pays, mais toutes les régions sont notamment touchées par ce fléau. Cependant, il a affirmé que l'enquête a touché 10 wilayas dont Alger. Puisque 73% des personnes interrogées ont affirmé avoir consommé de la drogue contre 1% seulement près des mosquées. Sur ce, il a souligné que la consommation chronique, pour ce qui concerne les hommes, variait entre 7% et 13% contre 4% et 5% pour les femmes. Sur les 15% des personnes interrogées sur la consommation de la drogue, qui pensent que celle-ci est bonne pour la santé, M. Khiati a attesté que 37,77% ont eu des réponses affirmatives. "Nous avons trouvé que 60% des chômeurs consommateurs de drogue qui se dopent d'une façon permanente contre 17,41% d'étudiants et 4,5% d'étudiantes". Interrogé sur le profil type du toxicomane algérien, il a attesté que la grande majorité, à savoir 90% des drogués, est âgée entre 15 à 30 ans. " En général, ils commence à se doper à partir de l'âge de 12 à 13 ans ", a-t-il fait savoir. A cet effet, le spécialiste a affirmé que les parents ont un rôle fondamental dans la propagation de ce fléau qui touche non seulement l'Algérie mais le monde entier. " Nous avons trouvé que la majorité des consommateurs achètent de la drogue avec l'argent des parents ", a-t-il souligné. Donc, les parents doivent être vigilants et surveiller plus leurs enfants. Abondant en ce sens, il a relevé que la responsabilité n'incombe pas seulement à l'Etat. " On trouve facilement de la drogue dans les quartiers ", a-t-il affirmé. Au début, les prix sont abordables pour attirer de nouveaux consommateurs, après c'est la dépendance. Il y a des réseaux de vente partout, malgré les descentes fréquentes de la police, confirme le responsable. Par conséquent, l'Algérie a saisi 76 tonnes de drogue en 2009 contre 1,5 tonne en 1992. Cependant, il y a une lutte contre le trafic de drogue, a-t-il assuré. "Mais la production du Maroc, notre fournisseur, est de 30.000 tonnes par an. Un cinquième de cette quantité (20%) transite par l'Algérie. On intercepte le sixième de la drogue marocaine ", a-t-il précisé. D'ores et déjà, l'Etat doit apporter un soutien aux associations qui sont sur le terrain, et ce pour mener ainsi des actions de sensibilisation, qui sont plus efficaces que les bureaucrates dans la sensibilisation contre la drogue auprès des jeunes, a-t-il ajouté. Mais ceci n'est pas bien compris par les autorités, déplore M. Khiati. Afin de renforcer la lutte contre le trafic et la consommation de drogue, l'intervenant a déclaré " Nous avons entamé la formation des éducateurs dans les wilayas où les autorités nous accordent de l'aide. Qui ont un rôle déterminant pour sensibiliser les jeunes contre ce fléau ". En outre, le professeur a fait appel aux autorités pour adopter une stratégie, de lutte contre le trafic de drogue, plus sévère vis-à-vis des distributeurs et pénaliser ainsi les consommateurs d'un jours. Aussi, mettre en place des centres spécialisés où l'on peut reconstruire la personnalité du drogué, a-t-il ajouté. Le traitement des drogues ne relèvent pas de la médicalisation seulement, il faut des communautés thérapeutiques, conclu le professeur.

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