Selon le classement d'African Banker des 10 plus grandes banques africaines en termes de crédits en 2008, la Banque extérieure d'Algérie se classe en troisième position au niveau maghrébin, derrière les banques marocaines Attijariwafa Bank, et le Crédit Populaire du Maroc . Avec un total d'actifs de 105,7 milliards de dollars, les banques marocaines devancent les 5 banques publiques algériennes (81,3 milliards de dollars d'actifs). Il est utile de rappeler que selon le classement des 70 banques maghrébines, réalisé par le magazine Africain Banker, la BEA, qui a terminé l'année avec un bilan de 33 424 millions de dollars, se classe en seconde position des plus grandes banques maghrébines et ce, collant aux talons du mastodonte marocain Attijariwafabank, qui occupe le haut du pavé avec un bilan de 37 081 millions de dollars américains. En troisième position de nouveau une banque marocaine, la GBP, et ensuite Gumbourial Bank, une banque libyenne. Dans le Top 15 du classement, réalisé par la revue African Banker, les banques marocaines (7 banques) arrivent en tête avec 105,7 milliards de dollars d'actifs, elles devancent les banques algériennes (5 banques) dont les actifs sont de 81,3 milliards , deux banques libyennes totalisent 31,2 milliards de dollars d'actifs. La banque tunisienne STB arrive au 15e rang de ce classement avec un actif de 4,4 milliards de dollars. Notons que Mohamed Loukal, président-directeur général de la Banque extérieure d'Algérie (BEA), est fier du travail accompli par son staff (plus de 4 000 personnes réparties dans une centaine d'agences). Les premiers résultats de la modernisation intégrale des méthodes de gestion engagée depuis 2005 se font sentir. Les comptes sont désormais certifiés et approuvés par l'assemblée générale (septembre 2006). La transparence est devenue une vertu et les performances une obligation : le total de bilan a augmenté de 9 % en 2005 (à 1 022 milliards de dinars algériens, 14 milliards de dollars), le produit bancaire (chiffre d'affaires) de 40% (49 milliards de dinars) et les bénéfices nets de 51% (1,2 milliard). Banque à 100% étatique, la BEA ne néglige pas pour autant la clientèle privée. Au contraire, la part de ce secteur est passée de 2 milliards de dinars en 2004 à 8 milliards en 2005, et 20 milliards sont programmés en 2006. Forte de son réseau de correspondants et partenaires arabes (Libye, Abou Dhabi, Arabie saoudite) et internationaux, la BEA se prépare en fait à affronter la concurrence future des banques étrangères en Algérie (qui accéderont au marché à la faveur de la libéralisation en cours).