La reprise annuelle des auditions des membres du gouvernement par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, se traduit en terme d'action par l'obligation à chaque département ministériel de créer les conditions historiques d'un nouvel ordre de développement dans lequel les investissements publics s'adapteront aux intérêts globaux de la Nation, et pour ensuite faire dans la rationalité de la croissance. Il s'agit de donner un contenu économique à l'indépendance politique et de faire respecter celle-ci par la diversification de la production, à jeter les bases à des mesures extrêmes qui frayent la voie au progrès. En effet, les précédentes réunions présidées par le chef de l'Etat pour l'évaluation de chaque secteur ont mis en exergue le bien-fondé de cette tradition qui se répète à chaque mois du Ramadhan. Le suivi personnel du président Bouteflika de la mise en œuvre de son programme politique, traduit la "somme" des efforts intenses pour transformer et consolider ce programme en une sorte de projet national et d'affirmer que le peuple tout entier est le premier concerné par sa concrétisation et qu'il a le droit d'être mis au courant de cette évaluation par secteur qui se fait dans un cadre organisé afin de "réanimer" l'action du gouvernement et d'étendre les bienfaits économiques et sociaux. Le fait est qu'en ce qui concerne le programme présidentiel, la phase actuelle aboutie à l'augmentation de l'embellie du pays sur tous les plans, a, consciemment avec beaucoup d'adresse, agi pour que la politique du développement national et de croissance s'identifie à sa propre image. A la faveur de la réactualisation de cette politique, sous la dictée du chef de l'Etat et sa grande portée concernant l'amélioration des conditions et du niveau de vie économique, social et culturel des populations, ces audiences annuelles ont acquis une immense popularité dans le pays et ont considérablement accru la compréhension parmi les citoyens pour être mis à chaque fois au courant de cette progression utilisée pour renforcer encore les dynamiques internes de la renaissance nationale initiée depuis 99. D'autres facteurs sont également à prendre en jeu, en particulier, et surtout la hausse croissante du soutien populaire au programme présidentiel, un verdict révélateur proclamé spontanément suite à tous ces acquis. Aussi, cette série de réunions restreintes pour l'évaluation de chaque activité ministérielle constitue un véritable test, rien d'étonnant à cela puisqu'il s'agit de nouvelles directives tendant à plus d'espérances chaque jour. En effet, le climat économique du pays et qui se répand à toutes les populations ne fait que s'amplifier ces dernières années, notamment que les signes d'amélioration sont perceptibles. Et tandis que le chef de l'Etat se préoccupe personnellement de " renflouer " la satisfaction des populations, les formes de changement prévalent dans plusieurs secteurs à la satisfaction générale. Une situation qui est en train d'engendrer l' " éclatement " d'un développement collectif en série, et de mouvements d'investissements publics en masse d'une très grande ampleur, accélérant la prise de conscience d'une intégration globale tendant à déboucher sur la " gagne " de la croissance et de la prospérité. Les citoyens, à force de ce satisfecit, malgré quelques retouches à apporter à ce développement, ont aujourd'hui acquis une plus grande conscience et une plus grande expérience, l'appréciation s'est généralisée gagnant toutes les catégories sociales de la population. Cela est dû en particulier à cette constante du suivi et du contrôle exercée au plus haut niveau politique de l'Etat renforcée en organisation, en efficacité et en vigueur accrue. Parallèlement, les actions d'interventions et d'implication directes de l'Etat pour une véritable prise en charge efficiente des préoccupations des citoyens ont atteint un haut degré de viabilité et se sont multipliées. Ce n'est pas un hasard si le chef de l'Etat vient d'ordonner le lancement d'un second programme quinquennal significatif de sa volonté et de son propre "alibi" pour agir et frapper un grand coup pour faire face à toutes les contradictions inhérentes aux problèmes non résolus. Grâce à tous ces efforts de développement impulsés par le programme présidentiel, les populations naguère cantonnées dans des difficultés sociales et économiques, récupèrent petit à petit leur fonction de forces productives vivantes et reprennent leur place dans le " circuit " actif de l'économie. Ainsi, le prochain " round " de ce développement et les suites à donner aux directives du chef de l'Etat à l'issue de ces audiences d'évaluation de chaque département ministériel, va aussitôt mettre en relief des mesures pour aplanir les lacunes, l'objectif prioritaire étant de susciter plus de " richesses " au sens le plus large du terme et d'ouvrir une réflexion toujours plus profonde et logique pour garantir l'avenir de la Nation. Aussi, le président de la République, en optant pour ce "contrôle" direct de son programme politique, s'efforce de l'orienter sous le couvert d'une mobilisation totale vers des objectifs réformistes et modernes, et de le placer au service exclusif du peuple. C'est là, l'occasion pour l'Exécutif de soigner son action et de déclencher avec force la dynamique voulue sur une seule finalité à savoir l'intérêt de la Nation et rien d'autre.