L'entame par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika de la série d'auditions des membres du gouvernement devenue de fait une tradition depuis deux ans s'inscrit dans cette conception des choses. Elle est tout à fait judicieuse car elle met en lumière la nécessité de la mobilisation pour élaborer et maîtriser au mieux la gestion des affaires publiques afin que toute la population en tire plus d'avantages économiques et sociaux. Une priorité sur laquelle le président Bouteflika met l'accent fort notamment en ce qui concerne le volet relatif à l'amélioration des conditions et du cadre de vie de la population dans le sillage d'une croissance économique répondant à toute les mutations enregistrées par la société algérienne. Au regard des changements permanents que subit l'économie mondiale et de ses corollaires fortement contraignants l'Algérie se rend compte que le mode de développement sur lequel se fonde le programme du président de la République n'est pas le point final qu'il faut atteindre afin de s'y tenir. Pour le Président, le développement est un mouvement qui ne s'arrête jamais, un effort sans cesse renouvelable, car d'aucuns ignorent l'évolution de l'ordre économique mondial de demain. Déjà, le chef de l'Etat en auditionnant les premiers membres du gouvernement, souligne l'absolu élan à franchir en posant de nouveaux repères et de références qui, identifiés honnêtement, et dans la transparence, permettent aux Algériens de mieux situer ce que les exigences nationales et internationales leur posent comme défis à relever et paris à gagner. Le président exige de chaque ministre de réaliser plus de performance et de réformer en profondeur en donnant la priorité à l'amélioration des conditions de vie de la population. La mise en application du programme du président de la République connaît des progrès certains. Un bilan qui est déjà plus qu'honorable qui, d'ailleurs, est largement soutenu par les Algériens. Dans ce contexte, les résumés et les synthèses des rapports présentés par chaque département ministériel au chef de l'Etat, traitent de toutes les questions y compris les aspects positifs et négatifs et qui sont énumérés sans la moindre complaisance. Il s'agit de la continuité de l'amorce de la dynamique de changement et de transparence qu'a su introduire le président de la République au point de créer une relation de confiance soutenue par l'écrasante majorité du peuple. Dans cet esprit, l'audition des ministres du gouvernement, se veut donc comme une méthode de suivi et de réajustement scrupuleux de tous les engagements que le président Bouteflika a pris devant le peuple et afin qu'ils soient respectés et mis en œuvre. Un événement d'importance qui permet également aux citoyens de suivre l'évolution de ce programme de développement consolidé du pays et la poursuite du processus de transformation moderne de la société algérienne. Ainsi, il serait encore édifiant d'analyser les raisons qui ont rendu possible, en moins de huit ans, cette formidable expansion de l'Algérie dans tous les secteurs. Le pays est aujourd'hui engagé dans la continuité de cet effort, l'élaboration de programmes de longue haleine, l'encouragement à la coopération technique et à l'investissement national et étranger. C'est dire que le diagnostic que fait le président de la République avec le gouvernement depuis deux ans est celui d'une Algérie où la mystique du développement et la foi dans l'avenir ont été insufflés à la nation par le sérieux de la démarche édifiant plus d'un responsable politique à l'étranger. L'œuvre entreprise jusque-là a été grandement facilitée grâce à la stabilité politique due essentiellement à l'avènement de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dont on peut discuter à l'infini de ses mérites. Les résultats sont patents. Il y a la sécurité et la poursuite de l'éradication du terrorisme, la réforme administrative pour, notamment lever les obstacles bureaucratiques qui entravent l'investissement et l'initiative, le développement sans équivoque de l'économie de marché, l'intégration sociale à travers la solidarité, le logement et l'emploi. C'est dire que le pays se reconstruit et s'enrichit. N'est-ce pas là l'essentiel ?