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Aït Menguellet pour la première fois à Constantine
Après trois concerts à Alger et à Tizi Ouzou
Publié dans Le Maghreb le 05 - 09 - 2010

Depuis la sortie il y a deux mois de son album "Tawrikth thachavhant " littéralement La feuille Blanche, le chanteur Kabyle, Aït Menguellet occupe de façon permanente nos différentes arènes. Il était visible, durant ce mois sacré, à la faveur de deux concerts animés à la Maison de la culture de Tizi Ouzou le 14 et 15 août dernier ainsi qu'un concert exceptionnel le 31 du mois passé à la salle Atlas de Bab El-Oued, un espace qu'il connaît trop bien. Dans les uns comme dans l'autre, l'auteur peu prolifique a tourné à guichet fermé, ce qui le confirme dans sa stature d'artiste indémodable. Aït Menguellet animera aujourd'hui et demain, pour la première fois deux spectacles inédits dans la ville des Ponts, Constantine.il l'a annoncé la semaine dernière, lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Tizi Ouzou, juste avant ses concerts. Le passage du chanteur dans cette contrée de l'Est dont la population n'affectionne pas forcément la langue kabyle sera un véritable test de popularité pour un artiste qui travaille plus son texte que sa musique. Il est, cependant, presque sûr qu'un grande communauté de kabyles, établie à Constantine ira à la rencontre de ce chanteur qui constitue un repère dans l'histoire contemporaine de la musique d'expression amazighe.
Tous ces concerts interviennent avec la récente sortie de "Thawriqth tachavhant " le nouvel opus du chanteur, paraphé il y a deux mois. Attendu depuis mai dernier, "Thawriqth tachavhant " est dans les magasins touts comme "Thirga laâqal", l'opus de son rejeton Djaâffar,
sortie en même temps que " La feuille blanche."
Aït Menguellet n'a pas beaucoup puisé dans "Thawriqth tachavhant ", lors de ses concerts durant les trois soirées ramadanesques mais s'est contenté de reproduire ses classiques que son public a déjà appris par cœur. "Thawriqth tachavhant ", contient sept chansons dont le titre lui-même, qui parle de la difficulté d'un auteur face à l'écriture, "Amenugh" (La discorde), "Sarrah iwa man" (Laisse l'eau couler), "Iguervgha wul" (Qu'est-ce que le cœur voudrait… !) "Thagara n'etezwarth " (La fin du commencement), "Lewjav d'egawadhou" (La réponse est dans le vent), un texte sur une musique de Bob Dylan sur la chanson "When the wayn". Après "Ini-d ay amghar" (Dis-moi le sage !), Un album paraphé en 2005, Aït Menguellet récidive avec ce nouvel opus composé par lui-même, en plus de deux reprises dont la célébrissime " Yel Menfi " de Akli Yahiaten, une version que cet autre artiste kabyle a traduite d'après une chanson réputée de Bob Dylan.
Le père coach le fils son
Accompagné souvent de son fils Djaâfar qu'il coach de façon ostentatoire, le père Lounis, a offert à son rejeton la chance d'effectuer lui-même les arrangements de "Thawriqth tachavhant ". Trois mois plus tôt, Aït Menguellet avait annoncé cet événement dans une émission télévisuelle très attendue, consacrée à l'artiste sur Berbère Télévision.
Le rendez-vous était programmé à une heure de grande écoute, puisqu'il s'agissait pour Aït Menguellet de revenir dans cette émission, qui s'appelle Art et société et qui était animée par Kamel Tarouiht, non seulement sur sa carrière mais aussi sur ce nouvel opus. Aït Menguellet était par ailleurs, visible le 2 mai dernier, au Palais des sports à Paris. Il était aux côtés de son compère Akli Yahyaten, avec lequel il est déjà monté sur scène. Le chanteur kabyle, dont le fils avait, au début de l'année 2008, défrayé la chronique, suite à l'assassinat d'une vieille dame dans un appartement de la banlieue parisienne, semble ces dernières années, de plus en plus porté par la scène algérienne et étrangère. Il n' y a pas eu un Ramadhan -et cela depuis les années 2000- sans que Aït Menguellet ne soit à l'affiche, que ce soit à Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou ou Tiaret. Il est vrai que le chanteur, qui avait souvent des frictions avec son compère le défunt Matoub Lounes, n'est pas prolifique, mais ça ne l'empêche pas d'être l'un des auteurs compositeurs kabyles les plus appréciés et les plus respectés de la génération des années 70. Ayant débuté par des chansons sentimentales courtes, Lounis Aït Menguellet, explore à présent, de plus en plus, le territoire sociopolitique dans lequel il donne un large répertoire. Son dernier album paraphé en 2005 en témoigne d'ailleurs.


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