Dans cette conjoncture de mobilisation, qui correspond à la phase d'expansion du programme politique, les décisions émises avec beaucoup d'authenticité, véhiculées et interprétées, sont réappropriées par l'opinion nationale et considérées de formelles. A l'âge d'une mondialisation explosive, la remise en ordre en Algérie intervient chaque jour avec plus de rigueur pour justement la constitution d'un " périmètre " de protection où, l'économie y est de règle. Le discours politique et économique reste, pour le peuple, un élément interne, fortement tangible. Il y a, dans le même temps, dans les propos officiels le " bornage " par l'Etat d'un mode d'expression et d'un espace public entièrement consacrés à la mise en " forme " de la société, de l'économie et du développement en général. Un champ d'action régi pour "schistifier" les appuis au volet social. La présence de cette dimension correspond également et en définitive à une conception bien établie de l'économie nationale, et à une vision politique vue comme nécessité absolue à la transformation sociale, et d'assurer l'ancrage d'une telle optique justifiant la recherche qui perce les préoccupations des citoyens. Révélateur est, de ce point de vue, la détermination du chef de l'Etat à garantir l'avenir des générations futures par un choix volontaire d'anticiper et d'aménager les espaces et les solutions à une mutation rapide de la société. Cette option conciliable est jugée impérative pour un développement élargi, accéléré en vue d'aboutir à l'allégement de certaines questions sensibles. Prise dans la ligne droite du programme présidentiel, elle favorise dans nombre de cas, l'éclosion positive du socle social et économique sur la base d'une sorte de pacte politique et qui devrait s'instaurer dans tous les domaines. De telles voies de développement, le plus important de l'histoire du pays, mises en application de manière à ce que chacune d'ente elles ait des possibilités et des moyens égaux d'atteindre un niveau qui accroisse l'amélioration sur tous les plans, sont majoritaires dans l'action du gouvernement qui n'ignore nullement cet aspect fondamental, qui reste le mode d'expression le plus vif pour rehausser dans le même temps un ordre social et économique opérant sur tous les fronts. Une signification politique et sociale bien précise constamment négociée pour plus d'acquis au bénéficie de la forte frange de la société algérienne qui entend fonder ses privilèges communs sur la naissance de ce renouveau et son renforcement afin qu'il maîtrise les questions de l'heure. Un signe politique de distinction, un facteur éclairé pour le statut légitiment du progrès le social. Dans ce contexte, le recours à une telle option, à un cadre de valeurs sociales et économiques plus concrets et plus rentable contribue à l'élévation à une position de développement plus compétitive, à un statut attitré aboutissant à la construction " tissée " d'une société parfaite dans toutes ses composantes imprégnées de façon continue, de tous les aspects de la modernité et de la civilisation. Ainsi tissée, la société, grâce aux interventions régulières de l'Etat, est en mesure de se "solidifier" pour aller à la rencontre de toutes les sources d'enrichissement. Dans la dynamique de ce mouvement qui effectue une marche en direction du progrès, il faut que d'aucuns acceptent de fournir plus d'efforts pour admettre que seule l'aptitude à faire de cette pratique quotidienne peut permettre de tisser les bases objectives clairement définies par le programme présidentiel et qui constitue, sans conteste, le principe fondamental de ce projet de cohésion sociale en cours. C'est là, un autre principe de stabilité et de confiance en soi, la confiance qu'inspire ce programme au peuple. Celui-ci par ses acquis, ses perspectives et son aisance politique, inspire chaque jour plus de confiance, tant il la maîtrise ses sujets d'engagement, permettant à la confiance de s'établir à plusieurs degrés.