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S'adapter à la réalité algérienne
Atelier sur la lutte contre la désertification
Publié dans Le Maghreb le 25 - 09 - 2010

La directrice de la mise en valeur des terres et de la lutte contre la désertification au ministère de l'agriculture et du développement rural, Zahra Ghazi, a souligné la nécessité d'adapter les conclusions de l'atelier régional des pays du Maghreb et du Sahel sur la mise en valeur des terres dans les régions arides, à la réalité nationale pour mieux les appliquer en Algérie, dans le cadre des programmes nationaux du renouveau rural, du traitement des bassins versants et de la préservation des sols. Dans une déclaration à l'APS, en marge des travaux de l'atelier régional des pays du Maghreb et du Sahel sur la lutte contre la désertification et la mise en valeur des terres dans les régions arides tenu à Tunis, la responsable a indiqué que cette rencontre était à pied d'œuvre en vue d'assurer l'adhésion d'un plus grand nombre possible de pays à ce projet. L'atelier examine la stratégie et les indices d'évaluation et de gestion des terres dégradées dans les régions arides, en vue d'extraire les points positifs et les appliquer dans les pays du Maghreb et du Sahel. Les participants à cet atelier, organisé durant 10 jours par l'observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), s'attellent à mettre en œuvre les mécanismes d'évaluation de la dégradation des sols dans les régions arides du Maghreb et du Sahel. Mme Ghazi a affirmé que le phénomène de désertification et d'avancée des sables dans ces régions prend des proportions effrayantes, notamment avec la hausse du nombre des terres arides et la diminution des superficies agricoles, incitant ainsi la FAO à lancer ce projet visant à définir les indices d'évaluation et de gestion des terres dégradées notamment arides, semi-arides et semi-humides.
Elle a rappelé que ce projet a été adopté précédemment comme projet pilote par six pays seulement, à savoir: la Tunisie, l'Afrique du sud et le Sénégal pour l'Afrique, l'Argentine et Cuba pour l'Amérique Latine et la Chine pour l'Asie, en vue d'élaborer une stratégie pour définir les indices d'évaluation et de gestion des terres dégradées et les appliquer dans ces pays. Vu l'augmentation de la superficie des terres dégradées dans les régions arides des pays du Maghreb et du Sahel, il fallait procéder à une étude des indices d'évaluation et de gestion des terres dégradées dans ces régions en vue d'étendre les superficies agricoles, améliorer les récoltes, assurer la sécurité alimentaire et réduire la dépendance alimentaire.
La désertification, les changements climatiques et la perte de la diversité biologique sont des problématiques cruciales pour les régions sèches d'Afrique où ils conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays. es terres sèches, arides ou semi-arides sont particulièrement exposées aux ravages de la désertification. Les régions sèches abritent environ deux milliards de personnes, soit le tiers de l'humanité, et couvrent plus de 40 % de la surface de la planète. Selon le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), le continent africain a connu sept périodes majeures de sécheresse au cours des quatre dernières décennies.


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