Si les pays occidentaux offrent du combustible nucléaire enrichi à 20% à l'Iran, le gouvernement iranien en tiendra compte et cessera ses actions liées à l'uranium enrichi. C'est ce qu'a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le 24 septembre. Du point de vue du président iranien, en fonction du droit international et des règles de l'Agence internationale de l'Energie, les pays occidentaux doivent offrir du combustible nucléaire à l'Iran. Alors qu'actuellement, ils politisent le problème nucléaire iranien. En mai 2010, l'Iran a parvenu à un accord avec le Brésil et la Turquie. Selon cet accord, l'Iran est autorisé à échanger de l'uranium faiblement enrichi contre de l'uranium enrichi à 20% pour son réacteur nucléaire de recherche. Néanmoins, les pays occidentaux comme les Etats-Unis montrent peu d'enthousiasme quant à cet accord. L'Iran pourrait rencontrer un des Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) en octobre, a annoncé vendredi à New York le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. "Selon les projets préliminaires, il est possible qu'en octobre le représentant iranien rencontre un des membres du groupe "5+1", a indiqué le leader iranien, qui assiste à New York à l'Assemblée générale des Nations unies. Plus tôt dans la journée, M.Ahmadinejad avait déclaré que Téhéran était prêt à dialoguer, mais à condition que l'Occident n'exerce aucune pression. En 2003 les Six médiateurs internationaux et l'Agence internationale de l'énergie atomique AIEA ont entamé un dialogue avec l'Iran visant à le convaincre de suspendre les travaux d'enrichissement d'uranium, capables de porter atteinte au régime de non-prolifération nucléaire. L'Iran s'est retiré des négociations avec les Six en novembre 2009, après l'adoption par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'une résolution condamnant le lancement d'un deuxième site iranien d'enrichissement d'uranium à Qom. En juin dernier le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté un quatrième train de sanctions contre la République islamique. Cette dernière continue à insister sur le fait que son programme nucléaire est pacifique.