Le rapport de Davos, concernant le classement des économies mondiales, vient d'accorder de bons points à l'économie algérienne sur un grand nombre des indices que prend en considération ce rapport mondial. L'Algérie vient donc de gagner une place remarquablement appréciable. A cet égard, il y a lieu de citer les conditions macroéconomiques pour lesquels l'analyse place l'économie algérienne à la deuxième place au niveau mondial. Ce qui renseigne sur les progrès singulièrement importants réalisés par le marché algérien dans tous ses aspects. Pour mieux appuyer le constat en question, le rapport de Davos, rappelle sous ses conclusions que, du point de vue macroéconomique toujours, "l'Algérie compte l'un des indices les plus stables à l'échelle mondiale ", " cette dernière est une économie de transition, basée sur les facteurs de développement comme elle est également une économie qui s'oriente beaucoup plus vers l'efficience ". D'une manière globale, le rapport a octroyé à l'économie algérienne le 29e classement sur l'ensemble de la région MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord), et le 76e classement au niveau mondial, sur un ensemble de 126 pays. Pour ce qui est de l'indice du PIB (produit intérieur brut), l'Algérie n'a pas réalisé de grands progrès puisqu'elle est à la 82e place sur un total de 117 pays. Du point de vue des infrastructures de base (les grands ouvrages de travaux publics, tels les réseaux routiers et réalisations d'envergure) l'Algérie est à la 80e place mondiale. Concernant les secteurs de la santé et de l'éducation, le même classement accorde la 46e place à l'économie algérienne, tandis que du point de vue des conditions d'efficience, elle se retrouve à la 92e place. C'est le même classement pour ce qui est des facteurs d'innovation. Analysant, la situation générale des institutions algériennes, le rapport de Davos vient de classer l'Algérie à la 65e place au niveau mondial. Ce dernier volet concerne, notamment, le paysage juridique et le tissu réglementaire du pays d'une manière globale. Au chapitre des contraintes auxquelles sont confrontés les investisseurs et les opérateurs économiques, d'une manière générale, le rapport déplore, en premier lieu, les difficultés d'accès aux financements, englobant l'inaccessibilité au crédit, la bureaucratie qui n'est pas encore éradiquée du paysage économique algérien et la corruption qui, elle aussi, ne cesse de hanter les esprits des investisseurs. Enfin, au chapitre de ces contraintes, le classement de Davos met en exergue les impôts et toutes les difficultés qui lui y sont inhérentes. Pour ce dernier point, le document en question souligne que les problèmes liés à l'impôt interviennent à deux niveaux : premièrement, il y a les taxes, sous toutes les formes, qui demeurent toujours élevées en Algérie, et à ce propos, l'économie nationale occupe la 4e place mondiale. Deuxièmement, pour ce qui est de la fiscalité, c'est la problématique des procédures qui pose problème. C'est-à-dire toutes les législations régissant les relations entre l'administration fiscale et les investisseurs d'une manière générale qui manquent grandement de rigidité, et à cet effet, l'économie algérienne se distingue à la cinquième place mondiale.