Le rôle et la marge d'action dont est pourvu le développement local, constituent la part essentielle du programme quinquennal, qui entend s'adapter à l'esprit nouveau de la reconstruction nationale devant "souffler" sur toutes les régions du pays. Un esprit qui s'attache à faire émerger la ferme volonté politique de voir le pays s'en tenir à un schéma clair de développement, dans lequel, le citoyen trouve sa quiétude sociale et sa confiance dans le plein exercice des pouvoirs publics dans leurs efforts d'assurer son destin. Ce recentrage vers la croissance de toutes les régions du pays visant les intérêts de leurs populations, tient lieu d'un engagement de façon concrète à connaître les besoins, les revendications et les aspirations des citoyens, et d'inspirer des actions actives. Pour ce faire, le programme présidentiel en tant que "pépinière" de ces actions, affermit à chaque occasion l'effet possible de bâtir un grand "corps" de développement local, en prenant en compte la force des priorités existantes au sein de la société. Un apport qui se mesure à cette détermination à modeler un meilleur cadre de vie. Ce même cadre de vie d'ordre social occupe une place majeure et plus sélectives dans la prise de décisions ; il s'agit de la traduction de la place essentielle qu'occupe la valorisation humaine dans le programme présidentiel, qui a pour vocation de mettre en évidence l'harmonie de l'ordre social et d'effacer de manière "concomitante" les disparités. L'ambition est là encore immense, les ressources et les dépenses publiques dévolues au développement local sont absolument consistantes. Dans ce même résultat, il y a attache à rendre toute son efficacité à la décentralisation mise en œuvre et développée ces dernières années. Il convient donc d'exercer, dans ce cadre qui fait l'essence de l'amélioration des régions et des conditions de vie des populations. Ce modèle rationnel de gouvernance local, suffisamment ancré dans l'administration territoriale, conserve la "haute main" de l'Etat à agir en tant que responsable de tout cet effort de rationalisation, d'organisation et de réformes des méthodes d'intervention pour lutter contre tous les obstacles imposés par les circonstances. La question de l'équilibre régional, tâche par excellence du programme politique, ne cesse de gagner et de croître en importance, à la mesure de l'évolution des différents programmes qui disposent d'un schéma structuré et adapté à chaque situation. Dans ce dispositif public de développement visant à modérer la société, il y a un pilotage à vue, aux prises avec les réalités pour le moins diverses, inventé, innové et soutenu avec une constance variable par l'Etat, tenant compte de toutes les réalités locales et soulignant la nécessité d'une compréhension des attentes des populations. Le programme politique jouant en la matière un rôle de plaque tournante, concrétise de manière fluide une gestion sereine de l'aménagement du territoire et du renforcement du "vivier" de la chose économique et sociale. Il n'est peut-être pas superflu d'indiquer que cette option ainsi conçue, instaure de nouveaux rapports sociaux et de nouveaux rapports économiques, notamment de production et de productivité qui favorisent à grande échelle la promotion sociale et culturelle des citoyens.