A l'heure où nous mettons sous presse, les avocats de la défense d'Idir Cherfaoui, directeur de la SPA BIT Company, une filiale du groupe Blanky (une des plus importantes entreprises privées spécialisées dans l'agroalimentaire), ainsi que ceux du directeur de l'agence BNA de Staouéli, poursuivaient leurs plaidoiries après le réquisitoire du représentant du ministère public. Ce dernier a requis une peine de dix années de prison ferme à l'ncontre d'Idir Cherfaoui et du directeur de l'agence BNA, une amende de 180 millions de centimes, ainsi que la saisie des biens immobiliers "obtenus de façon illégale", à l'encontre d'Idir Cherfaoui. Celui-ci a été placé en détention préventive en attendant le procès. Après plusieurs renvois, le procès a finalement eu lieu, hier, au tribunal de Chéraga. L'affaire remonte à l'année dernière lorsque le directeur du réseau d'exploitation (DRE) de la BNA a déposé une plainte contre le directeur de la SPA BIT Company, l'accusant d'avoir bénéficié de crédits s'élevant à 800 milliards de centimes, de la BNA, "sans garantie de remboursement, puisque n'ayant pas mis à la disposition de cette banque des hypothèques couvrant ces crédits". Le directeur de l'agence BNA de Staouéli est, quant à lui, accusé de "complicité". Il est à noter que les avocats de la défense ont réfuté cette accusation, estimant que leur client a mis à la disposition de cette banque "des hypothèques couvrant, largement ces crédits bancaires". Mieux, ils ajoutent que "la police d'assurances couvre, largement, ces crédits". Le verdict est attendu pour samedi prochain.