L'effort de reconstruction nationale, qui s'intensifie depuis quelques années à l'ombre de la réconciliation nationale consolidée, convient à des solutions aux difficultés rencontrées et de faire face aux défis. Force est de constater que les résultats appréciables atteints à travers l'engagement du chef de l'Etat à répondre aux attentes du peuple, s'est concrétisé aux moyens de la multiplication plus constante des ressources financières consacrées au programme de soutien à la relance économique, suivi d'un autre pour le soutien à la croissance, puis renforcé par un programme spécial pour les wilayas du Sud et un autre pour les wilayas des Hauts-Plateaux, et enfin le programme quinquennal 2010/14 doté d'une énorme enveloppe financière de l'ordre de 286 milliards de dollars. La mise en œuvre de tous ces programmes maintenus avec toute la détermination requise, est à la source de l'accomplissement de progrès remarquables qui sont appréciés grâce à une série d'indicateurs pertinents. Ainsi, il est prévu des taux de croissance positifs pour l'Algérie sur les deux années 2010 et 2011. Selon les estimations en cours, le taux de croissance du pays se chiffre à plus de 3,8 % en 2010 pour remonter à plus de 4 % en 2011 (contre plus de 2,4 % en 2009). Selon les mêmes estimations, la balance des comptes courants du pays restera positive pour s'établir à + 3,4 % du PIB en 2010 avant d'augmenter légèrement à + 3,6 % en 2011, contre + 0,3 % en 2009. Il en est de même pour le taux de chômage qui connaît des baisses consécutives en passant de 10,2 % en 2009 à 10 % en 2010 avant de se replier encore à 9,8 % en 2011. Ainsi, l'action volontariste du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a débouché sur des espaces de croissance de très grande envergure, qui ont aujourd'hui leurs points d'ancrage au sein de la société. C'est donc des questions qui ne sont pas absentes des motivations politiques dans un fort souci de répondre aux attentes du peuple, notamment à travers des options choisies et qui sont considérées comme des acquis incontestables. Le climat social en Algérie est ainsi alimenté par ce sentiment de réalisation pour consolider les engagements pris pour des tâches de reconstruction nationale, et particulièrement de réussite dans la maîtrise de tout l'environnement naturel des populations à limiter les conséquences d'une longue période d'instabilité et autres caprices du temps. Car si l'on se réfère au passé, on constate que le pays, s'est bien inscrit dans une période de forte récession et de dangereuses pressions internationales. Une panne de développement qui a affecté toute l'économie nationale et qui a été suivie d'une phase de diktat économique extérieur en contrepartie du rééchelonnement de la dette du pays, une phase dont l'Algérie ne s'est libérée qu'à la fin de 1998. Et c'est bien ces mauvais souvenirs que le citoyen algérien garde de ce passé de disgrâce et de dépendance du FMI et de la Banque mondiale. En dépit de toutes les autres difficultés, le pays traverse depuis 1999 une voie garantissant au peuple des acquis sans précédent. Ces résultats sont réconfortants et encourageants pour la poursuite de la bataille du bien-être pour tous. Et si l'essentiel a été consacré à panser les séquelles du passé sous toutes leurs formes, le président Abdelaziz Bouteflika s'est également préoccupé sans relâche à ne pas laisser le pays et la population absorbés totalement par les problèmes. Ainsi, le niveau de la dette extérieure à moyen et long termes se situe à 3,92 milliards de dollars à la fin de l'année 2009, et la quasi stabilité également de la dette publique externe dont l'encours, se situe à la fin de l'année 2009 à 480 millions de dollars. Grâce à ces mesures volontaristes l'Algérie est parvenue sans trop de difficultés à faire face aux effets de la crise financière et mondiale et, entamer avec plus d'assurance son second programme quinquennal 2010/14. Dans ces conditions, les fondations d'une vie sociale et économique sont garanties. Car, il y a en haut lieu conscience en ce qui concerne le caractère artificiel qui avait marqué l'économie nationale dans le passé. D'où cet engagement résolu et de façon planifiée à dominer tous les obstacles et autres lacunes. Aujourd'hui, nous sommes en présence d'une forte maturité au sein du peuple de ce fait. La grande majorité des Algériens a une attitude de profonde reconnaissance envers ces efforts qui sont à la base de toutes les transformations et réalisations. Ils constituent déjà des assurances ayant permis la création de conditions d'épanouissement de la Nation. La finalisation de la mise en œuvre du programme présidentiel, un programme dont les résultats constituent des avancées importantes dans tous les domaines de la vie du pays, a fait dire au Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, dans une de ses précédentes déclarations : "Nous ne prétendons pas que l'Algérie a déjà surmonté toutes les séquelles du désordre et des destructions de la tragédie nationale. Nous ne prétendons pas également que l'économie nationale a déjà atteint l'efficacité véritable. Nous ne prétendons enfin, que des citoyens ne souffrent pas encore du chômage, et notamment parmi les jeunes, que des foyers ne vivent pas encore les difficultés de la crise du logement, ou que des familles ne sont pas toujours exposées à la pauvreté ", mais dans le même temps, chaque année qui s'est écoulée depuis le début de cette décennie, " a rendu difficile toute tentative de nier que l'Algérie a avancé et bien avancé. Nous entendons le dire et le proclamer haut, non pas pour nous réfugier dans le passé, mais pour éclairer le présent et pour tranquilliser sur l'avenir du pays ".