Les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la création d'emplois ont donné des résultats positifs. Plus de deux millions de nouveaux postes d'emploi ont été créés depuis 2009. Le premier semestre 2010 a pour lui seul enregistré une moyenne de 672.324 postes, et l'année précédente 1.459.898 postes ont été créés. La création d'emplois est l'une des objectifs stratégiques constants de la politique nationale de développement aux côtés de la croissance et de la consolidation du cadre macro-économique. Les pouvoirs publics veulent, dans ce sens, s'appuyer sur divers segments, en premier lieu les importants programmes publics d'investissements, notamment la relance de la demande privée par l'accroissement des revenus, la baisse de la pression fiscale et la stabilisation des taux d'intérêts. La priorité est accordée aussi aux recrutements dans la Fonction publique pour encadrer les diverses nouvelles réalisations de service public et la création d'emplois par les entreprises. L'Etat a mis aussi en place un arsenal de mesures destinées à faciliter l'insertion professionnelle des jeunes primo demandeurs grâce, essentiellement, au soutien à leur requalification dans les circuits de la formation professionnelle ainsi que le renforcement du dispositif d'insertion par la mise en place de contrat de travail aidé d'une durée variant entre une et trois années, dont une partie de la rémunération est prise en charge par l'Etat. S'agissant du même contexte, ce qui en ressort du document annexe de la déclaration de politique générale présentée, jeudi, à l'Assemblée populaire nationale (APN), par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a fait état de la création d'un total de 672.344 emplois, dont 340.324 par voie de recrutement et 332.000 équivalents emplois permanents au titre des chantiers d'intérêt général et de haute intensité de main-d'oeuvre. Ces efforts ont eu également pour résultat la création, en 2009, de 1,459 million d'emplois (dont 406.000 équivalents emplois permanents) et la création, entre 2005 et 2009, de 3,166 millions d'emplois et 1,865 million équivalents emplois permanents. A cet effet, il est à noter que les efforts investis par les pouvoirs publics pour la promotion de l'emploi ont eu des résultats avantageux par un "recul constant" du chômage passé de 30%, en 1999, à près de 18% au début de l'année 2005 et à 10,2% ( 1 072 000 personnes) en septembre 2009, soit à la fin du précédent quinquennat. Les dispositifs d'activités d'intérêt général et de haute intensité de la main-d'œuvre sont "fortement" utilisés par les pouvoirs publics pour concourir, à titre transitoire, au recul du chômage, en offrant une activité durant 6 mois à leurs bénéficiaires. Ces dispositifs ont permis la création de 406.000 équivalents emplois permanents en 2009 et de 332.000 autres lors du premier semestre 2010", précise le document du gouvernement. Ces dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, mis en place en 2008, ont déjà permis le placement de plus de 533.000 jeunes bénéficiaires à la fin du mois de juin dernier, note le document annexe. Les pouvoirs publics s'appuient également sur les dispositifs d'aide à la création de microentreprises par les jeunes primo demandeurs (à travers l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes) ou par les chômeurs (avec l'appui de la Caisse nationale d'assurance chômage). Ces deux dispositifs ont fait l'objet de plusieurs réaménagements dont l'élargissement au niveau de l'investissement à un maximum de 10 millions DA et de l'augmentation du niveau de bonification des intérêts, pouvant atteindre 95% pour certaines activités productives, ou au profit également des candidats des wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, relève le document. Aux côtés de ces deux dispositifs se déploie aussi celui de l'Angem appuyant la création de certaines activités de service à un coût d'investissement limité, ainsi que la création de certaines activités par des femmes au foyer.