Malgré les différentes contraintes rencontrées, le groupe Lalaoui reste un partenaire incontournable pour le développement de la région Rien ne prédestinait le groupe Lalaoui à atteindre cette envergure, mais le cumul des 35 années d'expérience dans le domaine du bâtiment fait de lui un partenaire incontournable pour le développement économique de la région de Béjaïa, et ceci malgré les contraintes rencontrées le long de son parcours. Le groupe puise sa force et sa volonté dans l'amour de la profession et de sa ville. D'ailleurs, à ce propos, M. Mahmoud Lalaoui, PDG du groupe, nous révèle qu'il " s'étonne que la ville de Béjaïa se soit développée anarchiquement et que l'on ne se soit pas occupé de son urbanisation dans toutes ses formes, les constructions érigées ça et là ne reflètent nullement la culture béjaouie ". Il nous citera en exemple " les villages de Tizi et Ighil Ouazoug qui ont été érigés à la limite de l'illégalité sans aucune norme d'urbanisme, et où par la suite, l'Etat fut obligé d'investir des sommes consistantes afin d'améliorer le cadre de vie des populations " ; faisant allusion aux réseaux d'assainissement, d'AEP, d'électrification, de gaz de ville et même aux voies de circulation. Quant au quartier Seghir, tout en donnant l'air d'être un quartier résidentiel, " il ne répond pas aux règles d'urbanisme" ajoute M. Lalaoui. Quant à savoir si le groupe Lalaoui, en tant que promoteur professionnel se sent responsable de l'état actuel de la ville de Béjaïa, le PDG nous confiera que " l'on est responsable que lorsqu'on est écouté, ce qui n'était pas le cas ; contrairement à aujourd'hui où le promoteur est invité à prendre part au développement de la ville. " Des contraintes rencontrées dans deux grands projets liés au tourisme ont freiné quelque peu l'ascension du groupe, à savoir celui de l'hôtel " Azemour " implanté à proximité de la forêt des Oliviers où même le groupe touristique de l'Est (GTE) devait être un des partenaires, et l'hôtel "Yougharithène" érigé sur le front de mer, l'établissement 5 étoiles, qui jusqu'à ce jour inexploité, le dossier demeurant bloqué au niveau de la justice. En effet, un litige oppose le groupe aux services communaux de la ville qui avaient refusé la délivrance du permis de construire, mais le groupe put quand même ériger l'établissement grâce à un arrêt de la cour administrative. M. Mahmoud Lalaoui, ne regrette pas de s'être lancé dans ce dernier projet, car malgré ce contentieux le front de mer est meublé d'un établissement de l'envergure de la ville de Béjaïa. Aussi, le P-DG du groupe reste confiant en la justice. Le groupe espère mettre en exploitation l'établissement chose qui permettra de créer 140 emplois directs. Abordant le volet du logement où l'entreprise a démontré ses capacités, M. Lalaoui prend pour exemple les réalisations de son groupe au niveau du boulevard Amirouche, où il a su intégrer architecture, qualité et aménagement de la voie sans pour cela agresser le site. Dans le chapitre de la participation du groupe à la réalisation de logements participatifs, le PDG du groupe Lalaoui nous dira que 335 logements seront réalisés par son entreprise, dont 161 logements à Béjaïa parmi lesquels 61 sont déjà réalisés et 174 à Tichy. D'ailleurs, pour ce dernier programme M. Lalaoui nous dira qu'" initialement prévu à Oued-Ghir et faute d'un Pdau, le programme fut transféré vers la commune de Tichy". Pour M. Mahmoud Lalaoui " le bâtiment, même s'il accuse un retard dans la wilaya de Béjaïa, ne peut que connaître un boom avec les nouveaux programmes retenus pour la région ". Toutefois, le PDG du groupe regrette le manque de main-d'œuvre qualifiée, une carence qui incombe en premier lieu à la formation professionnelle où les métiers de maçon, plâtrier, charpentier et bien d'autres ne sont pas pris en considération. D'ailleurs, il nous confiera que lui-même, "fut obligé d'industrialiser son entreprise afin d'être plus performant ". Pour ce géant du bâtiment, la clé de la réussite réside dans " le professionnalisme et la qualité du produit ". De Notre bureau de Béjaïa