Malgré la vigueur du marché mondial des hydrocarbures, les risques de ralentissement du développement national ou la régression des investissements publics sont quasiment écartés par le gouvernement. Après une période difficile, le pays a repris le chemin de sa propre croissance, un mouvement puissant, dont on voit aujourd'hui les résultats, se poursuit avec plus d'efficacité. Il admet la poursuite de cet effort pour sauvegarder les acquis et consolider les conditions pour un développement économique réel et viable. La persistance des équilibres assurée continue à susciter des garanties quant à la viabilité de la croissance. Les progrès enregistrés ici et là donnent "espoir". Il est tout à fait loisible de concrétiser davantage d'indicateurs. Ces préoccupations, qui demeurent en permanence inscrites à l'ordre du jour, ne vont pas affaiblir le volume des dépenses publiques durant les cinq années à venir. L'amélioration de la balance des paiements a permis d'intensifier les instruments et les moyens de développement. Cet espace stratégique, pour lequel l'Exécutif a opté, s'étend à l'ensemble du territoire national, tend à une logique et à un esprit qui guident et inspirent des intentions dominantes qui ne manquent pas de relever chaque défi. Il s'agit là d'une option politique significative qui tranche avec les méthodes du passé. L'objectif dans tout cela est d'augmenter la solidarité nationale et juguler toute forme d'organisation sociale et économique. Le cas de la période 2010 à 2014 peut servir d'exemple pour illustrer ce climat favorable. Des mesures sont annoncées pour enrayer les inégalités et enrichir les mécanismes, les outils et, partant, à la stabilité des populations dans leur milieu initial et pour effet aussi de "détruire" le phénomène de l'exode rural. L'objet de cette politique est d'apporter des éléments de réponses à toutes les questions. Plus précisément, il s'agit de considérer la préservation des principaux équilibres macroéconomiques comme condition de croissance durable et les perspectives qui en résultent. La prospérité, qui croit à mesure qu'on se rapproche de la satisfaction des aspirations des populations, comble l'indigence de certains secteurs en rapport direct avec la vie quotidienne du citoyen, tout en privilégiant un fort climat social et culturel plus adapté. L'authenticité est devenue une manière de vivre ce développement ouvrant la voie à l'émancipation de la société dans ce plus positif. Avec cette volonté de grande "promotion", les acteurs de cette authenticité cultivent le bon sentiment et édifient le plus grand nombre de valeurs nationales, notamment l'amélioration des conditions de vie et de travail sans compromettre la difficile et longue tâche de développement économique. Du même coup, les "terminologies" de disparités qui recouvraient des situations différentes au sein de la société, engendrant certaines inégalités, sont appelées à disparaître. Les efforts déjà déployés en ce sens en témoignent d'ailleurs éloquemment. Dès 2000, en dépit des difficultés auxquelles faisait face le pays, les mesures d'urgence engagées se sont traduites par une augmentation sensible de transferts sociaux et de larges plans de développement. Autre temps, autre défi, désormais il s'agit pour l'Algérie d'inscrire sa croissance sur le long terme et diversifier plus largement son économie. Pour autant le secteur privé, avec les incitations et les encouragements de l'Etat, est interpellé à être le "moteur" de ce développement qui a pour base essentielle la dynamique économique, l'attractivité et la compétitivité. L'action de l'Etat, à travers tout cela, consiste en priorité à impulser et accompagner les dynamiques économiques. Elle se traduit sous les directives du chef de l'Etat par un appui aux opérateurs économiques du secteur privé auxquels incombe une grande partie du développement national ainsi que la diffusion de la croissance. Les orientations, recommandations et directives du Président Abdelaziz Bouteflika, sont des positions fortes et confirment en cela que cette politique suivra son cours normal de façon à en faire une véritable stratégie nationale de développement durable. Le délai du présent programme quinquennal devrait ainsi permettre un véritable "travail" d'explication, de dialogue social et de mobilisation pour favoriser son appropriation et l'implication de tous les acteurs à sa concrétisation.