Le marché algérien offre une multitude d'opportunités d'investissements aux compagnies étrangères, à la faveur du gigantesque programme d'investissement engagé par le gouvernement. Après que la Grande-Bretagne ait reçu un encouragement des autorités algériennes pour sa participation au plan de développement, les compagnies britanniques ne cessent de manifester leur intérêt pour le marché algérien. Les énormes potentialités du marché algérien ont une fois de plus attisé les convoitises des Anglo-Saxons qui veulent investir dans les secteurs hors hydrocarbures. "Le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie et ce, dans plusieurs secteurs clés de l'économie", a souligné hier Mme Susan Haird, directrice générale adjointe de l'Agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l'investissement, l'UK Trade & Investment (UKTI), dans un entretien à l'APS. Pour Mme Haird, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l'environnement et l'eau, les ports, et le rail. L'ingénierie, l'enseignement, la défense et la sécurité, les finances, sont également autant de secteurs qui "contribueront, dans une large mesure, à développer les relations commerciales et un partenariat solide". La Grande-Bretagne, éclipsée jusque-là par les traditionnels partenaires de l'Algérie, dont la France et les Etats-unis, voit le lancement du plan quinquennal 2010-2014 comme une aubaine pour s'affirmer en tant que grand investisseur et partenaire important dans un marché d'avenir qui regorge d'énormes possibilités d'affaires. "Le marché algérien était relativement inconnu des Britanniques en dépit de son très grand potentiel", a avoué Mme Haird, mais dès que l'Algérie a entamé l'ouverture de son marché il n'arrête pas de susciter les convoitises. Séduite par le marché algérien, la Grande-Bretagne avait lancé son offensive au mois d'octobre dernier lors de la visite à Alger de la coprésidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, Mme Olga Maitland, accompagnée par Mme Haird, à la tête de la délégation britannique venue prospecter les opportunités d'affaires. Les anglo-saxons ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Une importante délégation commerciale britannique viendra en Algérie en janvier 2011. Cette mission est organisée par la Middle East Association qui a fait part d'une soixantaine de compagnies ayant exprimé le souhait de faire partie de cette délégation. L'existence d'un Conseil d'affaires algéro-britannique consistant pour promouvoir les échanges bilatéraux et raffermir les liens entre les deux communautés d'affaires est, en outre, un gage de la pérennité que les britanniques souhaitent conserver ou mieux développer en une plate-forme de promotion des investissements. Aux dernières nouvelles de l'état des relations bilatérales, la Grande-Bretagne se proclame être l'un des plus grands investisseurs en Algérie, avec près de 2 milliards de dollars. "Ces dernières années, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une nette hausse en dépit du climat économique en Grande-Bretagne et l'Algérie est devenue un important fournisseur d'énergie du Royaume-Uni", a déclaré Mme Haird qui reste optimiste sur l'avenir du partenariat entre les deux pays qui a, selon elle, encore un potentiel d'évolution qualitatif et il s'agira de mettre en place les mécanismes, à l'occasion des prochaines rencontres bilatérales.