Ces derniers jours, Alger est fortement convoité par plusieurs pays étrangers, aussi bien sur le plan économique que sécuritaire. Au domaine économique, les multiples opportunités qu'offre actuellement le marché algérien, avec à la clé une alléchante enveloppe financière consacrée au prochain quinquennat 2010-2014 (plus de 286 milliards de dollars), ont séduit plusieurs investisseurs étrangers. Ainsi, ce qui s'apparente à une «offensive» de la part des hommes d'affaires ne s'arrêtera pas aux visites de délégations d'hommes d'affaires américains, russes, espagnols et polonais. Hier, c'est au tour de la Grande-Bretagne de manifester, par le biais de ses businessmen, son intérêt pour le marché algérien. Les hommes d'affaires anglais estiment que le marché algérien offre une multitude d'opportunités à la faveur du gigantesque programme d'investissements engagé par le gouvernement et aux opportunités offertes dans le secteur privé. Mme Olga Maitland, coprésidente du Conseil d'affaires algéro-britanniques, a indiqué que «le marché algérien offre une multitude d'opportunités à nos compagnies. Je crois que le moment est venu pour elles de s'implanter en Algérie, en raison des potentialités du marché et du fait que l'Algérie a clairement fait savoir qu'elle encourage la participation de nos compagnies dans son développement». Cette déclaration, faite depuis Londres, à la veille de sa visite à Alger prévue du 3 au 7 octobre prochain, renseigne, on ne peut plus clairement, sur l'immense souhait des diverses entreprises britanniques d'investir en Algérie. De ce fait, les propos de cette responsable rappellent ceux tenus, il y a seulement quelques jours, par les Américains et les Russes, pour ne ce citer que ces deux autres puissances mondiales. En effet, ces derniers ont nettement affiché leur volonté d'investir en Algérie dans le cadre des différentes lois en vigueur établies par le gouvernement algérien. En clair, les traders américains et russes ne trouvent pas d'«inconvénients» de faire des affaires dans le cadre d'un actionnariat ou d'un partenariat avec des entreprises nationales. Par ailleurs, le ballet des étrangers ne s'est pas limité au volet économique. En effet, l'Algérie abrite actuellement une série de réunions de responsables de la sécurité. A Tamanrasset, la rencontre des états-majors des pays de la région du Sahel, cette semaine, au cours de laquelle il a été décidé, entre autres, la création d'un centre de renseignement conjoint entre les quatre pays du Sahel (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie), est la quatrième du genre tenues toutes en Algérie en l'espace de six mois. Le choix de l'Algérie comme lieu de rencontre de ces réunions est logique et légitime dans la mesure que celle-ci a acquis une immense expérience en lamatière. S. B.