Les enjeux communs qui se nouent dans le développement du pays, leurs objectifs principaux sont la prise de conscience à tous les niveaux en vue d'atténuer les effets négatifs. On mesure mieux l'enjeu des choix faits dans ce domaine si l'on considère que c'est précisément sur des cibles socio-économiques que cette stratégie a pointé ses " flèches ". Assurer le bien être de tous exige avant tout d'identifier les acteurs appelés à suivre cette problématique en vue de résoudre chaque question majeure. Le parallélisme entre cette stratégie qui a abouti à la création d'une plate-forme de développement et des conséquences induites par la mondialisation, appelle à un changement de mentalité, de mode de fonctionnement et de comportement des différents acteurs. C'est aussi la mise en évidence de la nécessité de favoriser les espaces de dialogue, de concertation et des actions entre les secteurs public et privé afin de trouver les solutions appropriées pour " créer " une puissance économique, sociale, complémentaire et intégrée au développement national. L'élaboration d'une politique claire et stable vis-à-vis de ces enjeux garantissant la stabilité et la confiance, est impérative pour arriver à plus d'efficacité et à négocier cette fonction au profit des populations. Mieux , il s'agit d'aller droit vers l'adoption de lois et de mesures financières et administratives souples visant à la stimulation et l'orientation de l'économie en direction des secteurs les plus productifs et utiles. Dans cette bataille ouverte que mène le pays, les objectifs économiques sont parmi les priorités qui constituent le facteur déterminant du développement global. Pour un pays dont le choix politique est conçu pour la satisfaction des exigences des populations, c'est là une conception à valoriser et à construire avec plus de rigueur. Un réel atout pour nationaliser l'économie, de produire mieux et davantage tout en garantissant aux populations une amélioration réelle. Pour la concrétisation de cette politique, le renforcement de l'efficacité ainsi qu'une meilleure définition des responsabilités et des compétences à différents échelons de décision seront d'une importance fondamentale et surtout de pouvoir dresser un tableau de toutes les potentialités confiantes quant à la possibilité d'améliorer la situation en surmontant chaque difficulté. A la notion de travail doit être liée celle de dignité. Ce qui fait la dignité de l'homme c'est son travail et sa production, ce qui entraîne sa déchéance, c'est l'oisiveté ; sans travail, l'individu devient une charge pour la société. Il s'agit aussi d'assurer l'existence de ceux qui ne peuvent pas encore, ne peuvent plus, ou ne pourront jamais travailler. En effet, le pays s'est remis au travail, mais non sans une certaine amertume en raison du caractère inachevé de la reconstruction nationale, d'où l'aspiration des populations à voir s'élaborer au niveau national certains changements " prudents " en vue d'une révision des enjeux économiques dits de pragmatisme responsable. A l'heure des grandes " convulsions " qui secouent l'économie mondiale, on devrait jouer à fond la carte de la productivité, sa diversification et surtout son orientation vers l'innovation et la compétitivité. Les considérations sociales et économiques expliquent cette absolue voie à suivre et devant prendre en charge un développement " émetteur " par excellence de rythme de croissance. Dans ce contexte, l'économie nationale a besoin d'un grand " toilettage ". On devrait favoriser ceux qui produisent de la richesse, de l'emploi et du confort social pour les populations et se débarrasser des privilèges du secteur parasitaire.