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L'emploi informel régresse
Naâma
Publié dans Le Maghreb le 29 - 04 - 2007

Selon des enquêtes réalisées dernièrement sur le phénomène de non-déclaration des travailleurs employés par les micro-entreprises à la sécurité sociale dans la wilaya de Naâma, celle-ci a régressé de 30 à 10 pour cent au cours des deux dernières années, relève-t-on
à l'issue des enquêtes effectuées par l'nspection du travail.
Ces enquêtes, indique un responsable du l'inspection de travail, ont pour finalité "le diagnostic de la situation de couverture sociale de la main-d'œuvre employée dans les chantiers ouverts à travers la wilaya". Les brigades mixtes chargées de cette opération ont effectué des visites inopinées dans 96 entreprises et ateliers activant dans divers créneaux d'activités, "ciblant des échantillons pour parvenir à des données plus fiables", estime ce responsable. C'est ainsi que ces unités ont été choisies comme "échantillon d'enquête" du fait de l'implantation de grands effectifs de main-d'œuvre à leur niveau, en l'absence, toutefois, d'un tissu industriel susceptible de résorber le nombre croissant des travailleurs. Parmi ces entreprises, 05 sont à caractère industriel, 28 versées dans le bâtiment et les travaux publics et 61 de services, opérationnelles au niveau de la wilaya. Le nombre des travailleurs employés à travers ces entreprises et qui ont été soumis à l'enquête en question est estimé à 411 employés, dont 53 femmes, soit un taux de 14,35 pour cent de l'élément féminin activant dans ces entreprises. Sur ce nombre, 229 sont des travailleurs permanents, et le restant (38,93 pour cent), étant placé temporairement, ajouté au nombre de stagiaires et de jeunes placés dans le cadre des contrats de pré-emploi (8,67 pour cent). S'agissant des conditions d'emploi offertes à ces effectifs, ces derniers perçoivent des indemnités et salaires "raisonnables, allant, relativement, avec le pouvoir d'achat pour 74,95 pour cent des 411 travailleurs ciblés par l'enquête". Par contre 22,9 % et 3,12% perçoivent, respectivement, des salaires passables, par rapport au salaire minimum garanti (SMIG). Ces effectifs ont été recensés au niveau des entreprises de services et des activités libérales, précise-t-on. Le volume horaire est respecté à travers ces unités où les travailleurs ont droit à des congés et des journées de repos réglementaires. S'agissant de la déclaration des travailleurs auprès de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), l'enquête a montré que 298 travailleurs sont assurés, soit un taux de 79,74 pour cent de l'échantillon choisi, alors que 68 autres sont non déclarés, soit 18,13 pour cent et 9 cas n'ayant pas renouvelé leur inscription et régularisé leur situation auprès de la CNAS. Au cours de ces enquêtes, les agents de l'inspection du travail ont procédé à l'établissement de deux observations, 4 mises en demeure et 21 PV oraux pour des infractions portant préjudice aux travailleurs. Les effectifs questionnés sur leur situation vis-à-vis de la CNAS ont préféré, pour la plupart, abandonner leur droit d'assurance sous prétexte des formalités compliquées appliquées dans ce domaine. Il existe des travailleurs qui se déplacent, sans cesse, entre les chantiers qui sont réticents quant à leur déclaration à la CNAS, ajoute-t-on. La tranche des célibataires et des mineurs exclus du système éducatif ne montre aucun intérêt quant à la couverture sociale, "le plus important est de trouver un emploi pour survivre", avance-t-on. Une autre catégorie, en accord avec l'employeur, perçoit sa part d'assurance avec le salaire. De leur côté, les gérants des entreprises justifient le fait de ne pas déclarer leur travailleurs par "l'instabilité de la main-d'œuvre", "les coûts exorbitants exigés pour la couverture sociale" ou encore les "autres frais pouvant les amener à l'arrêt de l'activité". Pour l'inspection du travail, "même si ces justifications sont tolérables, ceci ne les empêche pas de déclarer les travailleurs" pour leur ouvrir droit à l'indemnisation des médicaments et d'éventuelles prises en charge sociale en cas d'accidents de travail. Cette situation a tendance à se compliquer davantage, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour la réduction du taux de chômage et la lutte contre le marché informel de l'emploi, à cause du comportement irresponsable affiché par les employeurs et la complicité de certains employés quant à leur non déclaration auprès de la CNAS. Le contrôle qui s'opère dans des conditions difficiles, faute de dossiers de placement contenant les renseignements exigés chez l'employeur, rend encore plus difficile "la mission des agents de l'inspection" qui sont confrontés, souvent, à des problèmes d'implantation d'unités hors du territoire de la wilaya. Des dossiers de "non compétence territoriale" sont, d'ailleurs, transmis à la justice, souligne-t-on. L'inspection du travail, estime qu'il est nécessaire que les brigades de contrôle accomplissent le rôle de sensibilisation en direction des travailleurs, dont, la plupart, ignorent leurs droits socio-professionnels.


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